Un épisode final dans le sens où il réunit en dépit de toute vraisemblance tous les protagonistes au même lieu au même moment.

Le côté pile de la radicalité de Black Summer est qu’il y a une vraie incertitude sur qui va survivre et qui va rester sur le carreau. Par contre, le côté face est qu’on se contrefout un peu de leur sort, car jamais ceux-ci ne sont pas attachants (la mort de Boone m’a tout de même un peu touché, je m’étais attaché sans m'en rendre compte à ce bougre hyper-chelou et un peu creepy, mais pas si mauvais au final) et il y a parfois des moments interminables (la course pour la vie de Mance qui offre 10 minutes assez pénibles de caméra virevoltantes et migraineuses). 

Idem je n’ai pas compris la découverte de l’identité du pilote de l’avion. On est censé connaître le personnage de l’asiatique ? En tout cas, cela fait pétard mouillé et confirme que cet arc (le seul véritable de la saison 2) n’était pas très consistant 

En bref, Black Summer impressionne toujours par ses choix extrêmes, mais cette saison a plus l’allure d’un pas sur le côté que d’une marche en avant.