Elisabeth organise une levée de fonds pour les populations noires de la ville et vient demander l'aide des Coppers pour assurer la sécurité. L'occasion d'une intrigue basique sur fond de gangs Irlandais et d'exploiter dans un lieu confiné tous les personnages de la série.

Seulement, comme d'habitude, cela ne prend pas et si l'univers possède une vraie richesse, l'ensemble manque de cette touche d'humour qui donnerait de l'air à la série. Asphyxiante, Copper l'est à tel point qu'on n'a vraiment l'occasion de prendre plaisir à suivre une série qui joue beaucoup trop sur le malaise.

Car le cas Annie pose problème, celle d'une fausse bonne idée qui dure depuis beaucoup trop longtemps, créant un malaise agaçant. Difficile de voir où cherchent à aller les auteurs, donnant le sentiment d'une série qui fait le choix de la provocation gratuite.

A force de chercher à explorer la face sombre d'une époque, les auteurs font dans la facilité et laisse un profond sentiment de dépit. On aimerait s'enflammer, dire du bien, mais même une simple valse parait heurtée, manquant de cette légèreté et de cet enthousiasme qui fait la qualité d'une histoire.