Episode moins brillant que le précédant, mais encore parfaitement efficace. La séquence d'ouverture est une vraie réussite, plongeant le spectateur dans un vrai trouble tandis que les évènements se succèdent. Malgré l'entame explosive, le récit fera vite le choix du minimalisme, privilégiant encore une fois l'aspect humain sur le récit politique. Annie nous est enfin présenté comme une débutante et cette histoire va permettre de révéler la hiérarchie au sein de l'Agence. A aucun moment, elle n'a le contrôle sur ce qui lui arrive, choix remarquable car elle ne sera pas passive malgré tout, cherchant à trouver en qui elle peut avoir confiance. La paranoïa qui la gagne est crédible, la série s'efforçant encore une fois de travailler son réalisme, en profitant de la lenteur du scénario pour développer les personnages de l'Agence. Excellent choix, révélant un Auggie plus sombre et intéressant que le vulgaire side-kick qu'il risquait de devenir.

Regrettable que la réalisation soit à ce point à la masse.