J'aime bien quand les séries me tendent des pièges intelligents. Ici, j'étais hyper réservé sur l'utilisation de la voix-off de Mollie, souvent méchante ou cynique. Mais c'est justement cette voix interne que Mollie apprend à combattre et à taire dans ce très bel épisode qui la voit évoluer et commencer à se connaître et s'accepter. Si l'idée est un peu rushé (en gros, une seule séance de soumission qui lui révèle tout), l'idée n'en reste pas moins belle et la série continue de grandir, en élargissant son cadre (ici, le premier médecin qui n'a pas diagnostiqué le cancer du sein, condamnant involontairement Mollie). 

Sinon, Pankowitz, le médecin empoté, me fait bien rire et j'aime beaucoup comment la série filme les corps et la sexualité, c'est très sensuel.