Elite
Élite
Lorsque trois ados issus de la classe ouvrière accèdent à une école élitiste d'Espagne, le fossé qui les sépare des élèves fortunés conduit à la pire des tragédies.
En cours | Espagnole | 50 minutes |
Drame, Crime, Drama, Thriller | Netflix | 2018 |
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Avis sur l'épisode 3.04
Liste des épisodes
Episode 3.01
Carla
Episode 3.02
Samuel et Guzmán
Episode 3.03
Cayetana et Valerio
Episode 3.04
Lu
Episode 3.05
Ander
Episode 3.06
Rebeka
Episode 3.07
Nadia et Omar
Episode 3.08
Polo
Il aura fallu un épisode “centré” sur Lu pour que cette saison décolle. Lucrecia est vraiment le meilleur glow-up de la série en termes de perso, d’une bitch caricaturale attachante elle est passée à un personnage vraiment intéressant (à l’image de la série), qui cherche son indépendance et s’ouvre petit à petit aux autres.
La séquence finale où Lucrecia, dont le rôle ne se résumait en saison 1 qu’à “je fais tout pour garder Guzmàn”, lance une soirée Saint Valentin “inversion des genres” (c’est méga cool comme idée) et contemple à la fin tous les couples de la série qui s’embrassent alors qu’aucun n’est heureux et honnête (Carla se fait utilisée, Samuel et Rebecca ne s’aiment pas, Malick n’est pas hétéro (un twist d’ailleurs que je n’avais pas du tout vu venir alors qu’il est très logique), etc.), c’est assez génial. Et quand le preux chevalier Guzman revient et lui demande une danse, on s’attendait à ce qu’elle se laisse emporter dans l’hypocrisie générale, ou bien qu’elle refuse de façon offusquée, mais elle fait juste preuve de maturité. C’est vraiment cool et ce plan était superbe.
A côté de ça, les flashforwards n’en font pas trop et nous révèlent surtout que tout le monde a quelque chose à cacher, ce qui change des saisons précédentes. Je n’écarte pas la piste d’un twist à la Orient Express, “ils l’ont tous fait”...
Un petit défaut de la saison est plus que jamais son manque de réalisme niveau temporalité et “vie de lycée” : ils vont en boite tout le temps, ne révisent jamais, Guzman s’engage à travailler pour le père de Nadia pour permettre à celle-ci de réviser pour décrocher sa bourse, mais on ne le revoit jamais, etc. C’est franchement du détail cela dit. Et les ellipses permettent d’avancer assez vite.
Et puis il y a cette superbe scène du dîner retrouvailles entre Omar et sa famille, superbement jouée par tout le monde et très bien écrite, où chacun fait des efforts pour l’autre mais où finalement Omar ne se sent toujours pas accepté en tant qu’enfant gay. L’intrigue d’Omar et d’Ander avec son cancer est vraiment la plus touchante cette année.