Cette série a un pouvoir magique aussi : celui d’arriver, à force d’aller au fond du n’importe quoi qu’elle engendre, de transcender des subplots au démarrage poussif.

Comme l’idée une peu grosse de l’accélérateur de temps qui vieillit involontairement beaucoup trop le fils de Jizzlord, mais qui amène la délirante scène de la sortie au jardin d’enfants.

Ou comme Kash parti pour être le boulet de la saison, le personnage qui n’a plus raison d’être aussi présent à l’antenne (depuis qu’il s’est fait larguer par Carrie), mais qui fait partie du cast principal et dont il faudra des raisons d’être toujours là, Kash donc avec une situation de démarrage relourde (il est embauché dans la boite de son ex), mais qui arrive à fournir des bons délires (Carrie sous exta ou le final et l’échantillon fécal).

Un peu déçu tout de même de faire de Nora l’antagoniste affichée de Jen, un peu d’ambiguïté aurait pu faire du bien.

Cela dit, la subtilité n’a jamais été clairement un point fort d’Extraordinary.