Un épisode assez dense, avec des bonnes et des moins bonnes choses.

Centrer l'épisode sur la Seconde Guerre Mondiale et le Nazisme mais du côté de l'Art permettait de rendre l'épisode moins sombre, et il m'a paru plus long que d'habitude, peut-être parce qu'il y a beaucoup de suspects, deux morts et plusieurs histoires croisées.

Le tout semblait plus complexe et c'est une bonne chose, mais la série ne peut s'empêcher de tendre vers quelques facilités scénaristiques : comme par hasard, la première scène nous permet de comprendre que les parents d'Abraham sont morts dans les camps et qu'il ne sait rien d'eux. Et, oh comme c'est étrange, le meurtre dont doit s'occuper Henry deux minutes plus tard concerne... le Nazisme. Honnêtement, ça passait il y a dix ans, mais maintenant c'est plus crédible du tout, où est la surprise ? C'est beaucoup trop facile, et ça rend le tout moins émouvant.

Cependant, la surprise (et oui, car la série peut bien faire quand elle veut) est le retour d'Adam, et c'était extrêmement intéressant de voir la façon dont tournent les choses. Il semble en effet plus humain, plus complexe que ce qu'il nous aurait été plus facilement donné à croire au début de la série. Du coup j'ai hâte de savoir comment tout cela va évoluer et ce qu'il veut vraiment.

Un bon épisode tout de même, qui relance un peu la série après ces derniers épisodes plus basés sur Henry et Jo. C'est toujours mieux quand le fil rouge est concerné !