Il se passe plein de trucs dans l’épisode qui aborde enfin frontalement un pseudo-tabou (jusque là) dans la série : le sexe, et comment ça s’intègre aussi bien entre deux individus avec des histoires et des complexes différents, qu’avec leurs familles (enfin, une seule famille puisqu’ils ont eu le malheur de caster Olivia Colmann qu’on ne reverra jamais dans la série maintenant ahah) qu’avec leur groupe d’amis. J’aime beacoup comment la famille de Charlie a pris en épaisseur, notamment sa mère ici, face à son enfant qui certes est malade mais est avant tout un ado qui grandit.

La série gère aussi beaucoup mieux son ensemble cast cette saison. Les personnages qui sont stables et ont besoin d’espace dans leur vie sont moins avec nous (Darcy, Isaac), tandis que ceux qui ont le plus besoin de soutien et ont intérêt à être sur le devant de la scène, le sont auprès du public lorsqu’il le faut. Comme ici avec Tara, dont le rapprochement avec Nick est vraiment bien vu, car il fait exister ce dernier au-delà de son couple avec Charlie.

Cette dynamique de personnages vraiment cool pour donner l’impression que l’on fait aussi parti de ce groupe, et une bien meilleure approche à la saison 2 qui montrait “tout le monde, tout le temps, mais surtout Charlie et Nick quand même”. Une transition un peu batarde mais nécessaire pour cette saison bien plus fournie.

Je trouve aussi magnifique le petit court-métrage de Tao, personnage qui est vraiment resorti gagnant de cette saison. En réaction à l’expérience traumatique qu’Elle a vécu l’épisode précédent (et qui donne vraiment à Yasmin Finney de quoi jouer ici encore une fois), Tao montre son amour par l’art, en guise de symbole de compréhension d’un sujet qu’il ne maîtrise pas tout à fait, mais pour lequel il veut exprimer son soutien. Un peu ce que fait l’autrice de Heartstopper, en somme.