Un season final qui crée le malaise, mais de façon involontaire. Après en avoir bien fait baver à son héroïne principale, cette saison 1 prend le chemin inattendu et très premier degré du happy-end hollywoodien. Avec cette élection des déléguées de classe gagnée par Beth contre sa rivale, alors qu'elle n'avait aucune voix, mais grâce à un discours éclaté au sol, discours lancé par le retour cliché de sa BFF Lydia qui lui pardonne tout, auquel on ajoute la vengeance pathétique contre Tony La Frite, j'ai passé mon temps à souffler ou hausser les sourcils. Sans oublier le père, la mère ou Priest, personnages monolithiques et désespérants qui me hérissent le poil dès qu'ils apparaissent, oui, j'ai vraiment souffert durant 30 minutes.

Gabrielle Creevy est vraiment époustouflante, les thèmes abordés (la mythomanie, la bipolarité) sont intéressants, mais je ne suis vraiment jamais monté à bord d'In My Skin.