La scène de malaise entre Ja'mie et Kwami est excellente, car Lilley ose enfin se confronter à des thèmes grinçants comme l'hypocrisie de la classe bourgeoise dans sa relation avec le racisme. Mais, encore au-delà, il parle de cette attitude scandaleuse de Ja'mie à simuler son existence, même lors de transgression qui ne serve juste qu'à satisfaire son ego personnel.

Plus sombre, plus acre dans son ton, cette fin de série renoue plus avec l'acidité habituelle des textes du comique Australien. Drôle, bien pensé, une comédie qui rit de la mythomanie du quotidien de jeunes femmes qui se rêvent maître du monde, maitre du désir des autres et... comme dit l'expression : the higher they climb, the higher they fall.

Pas du grand Lilley, mais la scène de malaise avec Kwame est surement l'une des meilleures qu'il ait écrite jusqu'ici.