Je suis content de voir moins Winona qui a le don de m'énerver.

Le blondin serial violeur est parfaitement monstrueux, cela prend. L'ambiance du côté du crew de boyd est au rendez vous...

Bref, même si perso cet épisode m'a moins emballé que le précédent il est pas mal du tout.

La pression monte enfin, et toutes les storylines et les préparations mises en place depuis le début de la saison promettent de converger pour un fire in the hole d'anthologie. Seul regret, il a fallu attendre les deux tiers de la saison (les épisodes 8-9) pour en arriver là.

Qu'importe ! Quarles révèle enfin son passé et les abymes dans lesquels il est plongé. Cette saison (et c'était déjà vrai avec les épisodes sur les infirmiers), on a l'impression que Graham Yost délaisse un peu ses chers hillbillies pour jouer avec les codes des thrillers et des tueurs en série, de façon beaucoup plus intelligente que n'a pu le faire American Horror Story. Parce que dans Justified, ces personnages foutent vraiment la frousse, sans artifice de montage ou de réalisation, sans grand méchant tapi dans l'ombre, près à vous faire sursauter. Ils font flipper rien que parce qu'ils existent. Le mal, à Harlan, oeuvre en pleine lumière, et il parvient même à justifier ses agissements. Brillant !

Ah oui, et encore une fois, Raylan Givens n'est que le personnage qui sert de déclencheur à l'histoire, de repoussoir aux méchants, d'antagonistes, mais il est surpassé par les personnages secondaires, les vrais protagonistes...

Bref, le final promet ! (même si Mags me manque).