Le temps n'a jamais été bénéfique pour les suites des fictions remplies de défauts et qui doivent leur succès aux qualités qui ont efficacement masqué ces défauts. 

En ce début de saison, il n'y a que les défauts qui ressortent : l'incroyable bêtise de personnages et de scénaristes qui les ont inventés. On frôle parfois le comique tellement c'est au ras des pâquerettes. Et on voit que le succès d'une fiction tient parfois à très peu de choses et qu'il est finalement rarement synonyme de qualité. 

Donc sans enjeu véritable et sans le suspense efficace qui vient gommer tous ces défauts, la casa de papel saison 3 se retrouve dénudée et devant le constat de ce qu'elle est réellement :une belle bouse qu'on ne peut pas s'empêcher de regarder avec un petit plaisir coupable. C'est la seule raison qui me retient de me lâcher sur ma note. Mais il est certain que cette petit chose insignifiante ne fait pas de bien et ne rend pas hommage au paysage de la fiction espagnole.