Encore un épisode compliqué. On est à la mi-saison et la série peine toujours à développer des enjeux intéressants. A la limite, on peut espérer une confrontation Samy Vs Valentine, mais pour le reste, avec ces méchants allemands partout, cela peine à convaincre.

C’est d’ailleurs le souci principal du show qui caricature trop ses personnages et ne leur donne pas l’occasion de s’affranchir de leurs rôles. Prenons exemple Valentine, il y avait le potentiel d’un vrai cas de conscience pour elle, à savoir un dilemme entre sa volonté de monter tout en haut des échelons (la Présidence de la République ?) et l’obligation de compromis politiques pour faire avancer sa carrière. Mais comme Valentine nous est présenté depuis le début comme quelqu’un d’opportuniste, sans empathie et capable de trahir ou sacrifier des collaborateurs pour son ambition, il n’y a aucune nuance chez ce personnage, elle est juste un antagoniste qui va sans surprise jeter à la poubelle le projet Blue Deal de la saison 1 afin de se faire de nouveaux alliés politiques. Elle ne présente donc qu’un intérêt scénaristique limité, là où elle avait l’opportunité de s’humaniser un peu.

Donc en faisant le drôle de grand écart entre figer ses personnages dans des schémas limite cartoonesques (les gentils, les méchants, Torsten) tout en restant un peu trop sage au niveau humour et ne jamais partir totalement en délire, la série ne trouve pas son équilibre.

Pour finir, pauvre Rose, son chemin de croix continue….