C'est fantastique.

Ils ont réussi à offrir une porte de sortie satisfaisante pour tous les personnages et un ensemble d'explications savamment dosé, de quoi abreuver enfin notre soif de réponses tout en nous laissant de quoi théoriser sur des tas d'éléments qui ne méritaient pas de réponses. Un peu à la Lost ensemble, seulement en beaucoup mieux fait. Oui oui.

L'émotion est là, avec cette relation entre Julie et Viktor complètement sublimée, coexistant avec le mindfuck ambiant notamment dans la fin des amants maudits dans cette caverne. De cette aventure les personnages en ressortent tous transformés et le symbolisme est toujours fort : de Serge dans le tunnel, à Pierre et ses erreurs ou la famille de Camille qui gère enfin son deuil, tout est cohérent. La bande-son est phénoménale comme depuis le début de la série, la photographie est toujours une belle claque. Si on se limite à un cahier des charges de season/series-finale de qualité : c'est largement rempli.

Mais aussi, et surtout, surtout ! L'explication tant attendue sur le jour où les Revenants sont apparus ! Comment tout est connecté à Victor, ce que cela révèle sur le sens de tout ce qui est arrivé et bien sûr le discours d'ensemble sur le déterminisme, le pouvoir de décision et le rôle de la vie... C'est juste phénoménal.

Je peux comprendre que ce n'est pas pour tous les goûts mais en tant que fan de la première heure, je me suis juste régalé. Je ne veux pas de saison 3. Tout n'a pas été dit, mais tout ce qui devait l'être, oui. Adieu les Revenants !