Ah Damian Lewis, on le suivrait n'importe où ! Quand il interprète Charlie Crews, un inspecteur de retour à la vie après douze ans de prison, il est fantastique. Pas de pathos, pas de lourdeur et de poids du monde à porter. Mais un jeu et un ton léger et sarcastique, voir complètement barrés dans une dimension zen, qui donnent encore plus de relief aux moments sombres et dessinent, en creux, la soif de vengeance de Crews, emprisonné pour un crime qu'il n'a pas commis.

Les enquêtes sont soignées, du moins au début. Et quand la première saison se donne la peine d'installer ses codes (les séquences de reportage avec les interviews des proches et moins proches ), son style, sa lumière, on en redemande.

Dommage que la deuxième saison soit parfois un peu plus faible. L'arc principal est parfois délaissé, et certains épisodes sont en dessous de ce à quoi on étaient habitués. Mais le final est un vrai final, même si toutes les réponses n'ont pas été apportées, faute de temps. Et perso, dans la deuxième saison, j'ai un faible pour cette espèce de surenchère autour des cadavres toujours plus improbables les uns que les autres...