Un peu déçu d'avoir droit à un épisode miroir sur la première moitié, mais c'était bien fait et finalement assez touchant bien qu'on ne soit qu'à l'épisode 2.

J'ai beaucoup aimé cet épisode : après Paul Rudd en couche dans les bois, Paul Rudd habillé dans un champ de maïs.

En tout cas, c'est dans ces rôles de jeune labrador fou que je l'apprécie le plus (cf. Mike dans Friends). Son personnage contrebalance très bien avec l'autre, plus mélacholique (voire dépressif). Avoir plus ou moins le même épisode que précédemment avec un nouveau point de vue rend les choses beaucoup plus drôles.

Cela dit, contrairement aux deux avis précédents, je n'ai pas peur que la série ait fait le tour de ce qu'elle avait à raconter, bien au contraire. J'imagine une cohabitation entre les deux Miles qui peut donner de très bons moments.

Manoune a bien raison dans son 1er avis en comparant les deux séries, il y a effectivement un je-ne-sais-quoi de Poupée Russe dans ce Living with Yourself.

C’est pourquoi je vais noter haut cet épisode, car j’ai un peu peur que le série ai du mal à rester de qualité égale et je trouve qu’elle a déjà pratiquement tout dit ce qu’elle avait à dire.

Car qu’il est bon cet épisode. Revivre l’histoire du point de vue de Miles 2 est une idée de génie et les deux épisodes aboutissent à un formidable dytique sur la question de l’existentialisme. Qu’est ce qui fait que je suis moi ? Mes souvenirs ? Ma personnalité ? Autre chose (genre l’âme) ? Tout en amusant (les gags du « get a room » ou sur les pesticides m’ont bien plié), la série nous a offert 40 belles minutes de questionnement existentiel, avec une vraie mélancolie sur le fond. Et Paul Rudd est évidement exceptionnel.

Maintenant, à part twister à mort, comme je le disais, je crains que la série n’ai plus grand-chose à dire, qu’elle arrive vers une impasse. On verra bien.

La série correspond très bien à Paul Rudd, car c'est un acteur à l'aise dans des rôles mélancoliques, mais qui possède un vrai talent pour faire rire. Il joue les deux Miles comme il faut, c'est parfaitement dosé : l'un un peu déprimé, paumé et confus, l'autre optimiste, frais et confiant. Pour autant, les deux se complètent, avec le premier qui va oser prendre confiance en lui au fil des épisodes (enfin, je pense) et le deuxième qui est en proie au doute puisqu'il n'a jamais réellement vécu. La série est désormais lancée, et je pense qu'on peut passer de bons moments avec ces deux-là ! Reste à voir le ton qu'adoptera la série par la suite.