La série ne semble pas avoir compris que son but est de nous rendre tous les personnages de plus en plus touchants (y compris les méchants pour les plus séries les plus balèzes), et non pas détestables au fur et à mesure du déroulement de son histoire (j'ai presque failli dire scénario, lol). Car c'est exactement ce qu'elle fait, notamment lorsque le père d'Hazel lui met sous le nez la facture de ce qu'elle doit payer pour rester sous son toit, alors que la pauvre est chamboulée, en tentative d'instance de divorce de son psychopathe de mari et avec une puce dans le cerveau qui fait qu'elle n'a plus de vie privée. Ce n'est pas non plus l'arrivée de la meilleure amie d'Hazel, personnage déjà irritant, avec qui elle partage un langage secret (hyper pratique empêchant Byron de suivre ce qui se passe et d'avoir un coup de retard) qui va changer la donne. Et comme en plus, l'intrigue fait un surplace crispant (où aller, une fois le concept exposé ? Made For Love ne semble pas avoir la réponse) et qu'on nous envoie du twist pété (Byron va-t-il fusionner, soit mettre à mort le personnage principal au plein milieu de la première saison ? Ce suspense...), je vais arrêter là les frais.