Je me plonge dans Monsterland uniquement sur la foi du titre et de l’affiche et je fus un peu déçu de constater qu’il s’agit d’une série anthologique.

Néanmoins, cette première histoire produit son effet et est assez glauque, plus par son décors (le white-trash américain et sa pauvreté) que par ses effets (peu de sang, mais une scène d’avortement clandestin assez éprouvante). Il faut par contre fermer les yeux sur la réal très indé USA Sundance avec décors naturels, caméra proche des corps et montage de différentes prises d’une même séquence, avec faux raccords à gogo, mais c’est vraiment le seul défaut de l’épisode, qui se permet de larguer un twist assez inattendu sur son serial-killer

Et si l’épisode frappe, plus que son tueur, c’est par le portrait de cette femme, mère d’une fille non désirée et qui commence à développer d’inquiétant signes asociabilité et qui veut, elle aussi, malgré tout l’amour qu’elle porte à sa fille, changer de peau et de vie.

La dernière séquence, noire à souhait, finit d’achever.