C’est la grande fête au n’importe quoi depuis que Victor et Luisa sortent ensemble, comme si cette aberration scénaristique avait entrainé dans le fond avec elle la série entière et notamment les personnages. Audrey, proviseure, découvre que des élèves ont des pouvoirs magiques, mais ne s’en émeut pas et téléporte tout le monde à l’hôpital (la téléportation étant la seule explication pour ces aller-retour hôpital-école). Sofiane passe ses épisodes à envoyer bouler tout le monde, faire une tête de chien battu puis supplier pour qu’on l’aide. Victor se comporte comme le gros personnage débile écrit avec les pieds qu’il est (cf sa crise de jalousie ou celle d’angoisse de la fin) et on ne comprend vraiment pas ce que Luisa lui trouve. Pour Obé, j’essaie vraiment de trouver un début de minimum de cohérence dans ses comportements, mais je n’y arrive pas. Reste Luisa, toujours forte et déterminée, magnifiquement interprétée par Manon Bresch, mais elle vraiment handicapée par son boulet de Victor.

Bref, Mortel commence à perdre les pédales et ne sait plus comment combler son histoire en attendant le dénouement.