Shoto est trop, trop cool, avec son regard ténébreux, son passé tragique, et ses cheveux dans le vent.

Et ce que j'aime bien dans cette série, c'est que les combats ne trainent pas, les pouvoirs sont pour une fois utilisés intelligemment, et qu'il y a une forme de réflexion et de recul sur les codes du shonen (le championnat, le dépassement de soi, la camaraderie, le fanservice) qui me plaît beaucoup. C'est presque du metashonen, haha.

Et les personnages sont effectivement super attachants.

Encore un épisode assez dingue pour une saison que personne ne peut arrêter !

Rarement vu autant d'idées autour des pouvoirs de super-héros en si peu de temps dans une œuvre. La backstory de Shoto est vraiment tragique et c'est la deuxième fois de suite que la saison me touche beaucoup (après Ochaco).

L'issue du duel est pour une fois peu prévisible, Midoriya ne pouvant réalistiquement allé plus loin. C'est intéressant de voir le protagoniste aller au-delà de ses limites (Plus Ultra, comme le dit la devise), mais craquer face à un personnage secondaire de toute évidence supérieur à lui. Pourtant, le passage où Izuku fait prendre conscience à Shoto qu'utiliser ses flammes, ce n'est pas devenir son connard de père, mais simplement s'approprier son pouvoir comme on s'approprie son corps, est un super beau message.

Toute la séquence finale est exécutée à la perfection, en fait, avec un combo animation + musique juste à couper le souffle. Il s'agit clairement du climax de l'arc et il ne déçoit pas le moins du monde.