On Becoming a God in Central Florida
Becoming a God
Au début des années 1990, une veuve démunie, employée du parc aquatique Orlando, gravit les échelons du système de vente pyramidale pesant plusieurs milliards de dollars qui l’avait menée à sa ruine.
Terminée | Américaine | 45 minutes |
Comedy, Drama | Showtime | 2019 |
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Avis sur l'épisode 1.10
Avis favorable | Déposé le 26 octobre 2019 à 15:35 |
Un final qui conclut cette première saison tout en laissant la porte grande ouverte à la seconde. Ce n'est pas le meilleur épisode, cela dit, mais tout arrive enfin à terme : Cody et Krystal deviennent partners in crime, Krystal tient enfin Obie, Obie a de nouvelles ambitions (et c'est d'ailleurs la toute dernière image), Beth dit enfin ce qu'elle ressent face à un Ernie confus et paumé. Il y a un côté assez excitant à voir Krystal gagner cette partie, même si on sait que ce n'est pas fini. Dynamique, tendu, un épisode à la hauteur, mais pas aussi fou que je pouvais penser. |
Comme je le craignais depuis un moment, au fur et à mesure de la lente érosion de la série, on a eu le droit à un final fouillis, sans queue ni tête, qui part dans tous les sens et pas très convaincant.
On dirait que les scénaristes n’avaient pas d’idées précises pour clore cette saison (série ?) et ce dernier épisode enchaîne les changements de directions brusques et non contrôlés à l’image du couple Krystal et Cody qui ne cesse de se défaire pour se refaire. Idem pour Roger qui disparaît alors qu’il allait montrer un nouveau visage, tandis qu’Obie, personnage qui à mon sens dont on a fait le tour, survit pour d‘obscure raison. Même la famille Gomes n’a pas le droit à une vrai fin, mais à une espèce d’entre deux bâclée.
On Becoming était une très chouette série à ses débuts, mais a eu beaucoup de mal à exister dans le temps et s’est effondré sur elle-même. Cela est arrivé, non pas à cause d’un surplace, au contraire, les situations des personnages ont sans cesse bougé. Mais on n’a jamais vraiment tremblé pour eux ou ressenti une forte émotion par rapport à ce qu’ils vivaient (Ernie est la seule exception). Du coup, l’agitation permanente qu’avait cette saison a semble un peu vaine, beaucoup de vents pour pas grand-chose.
Vraiment dommage.