Très bon final, qui met à plat beaucoup de choses et fait réellement évoluer les personnages.

Les scénaristes ont joué sur les débuts tragiques de la saison pour nous faire peur, mais le stratagème fonctionne bien. La victoire de Changretta est au départ bel et bien présente, mais il semble étrange que Thomas et Polly se laissent faire aussi facilement, et effectivement cette scène de "signature" est assez magique, prouvant que les Peaky Blinders ont beaucoup de ressources et qu'ils sauront toujours se sortir de ce genre de situations.

J'ai adoré les moments d'Alfie et sa relation avec Thomas, à la fois bons amis mais surtout si bons ennemis. C'est honnête et franc, mais cette fin entre eux deux rend compte des sacrifices que Tommy doit faire pour garder ses ambitions.

Thomas Shelby, qui souffre d'un bon PTSD sans le savoir, et qui refuse de s'arrêter. Il a perdu des proches, a tué les proches de certains, a perdu sa fiancée, sa femme, son frère, a toujours été considéré comme un moins que rien par la société, a failli mourir de nombreuses fois, dont une vraiment proche. Forcément, quand le calme s'abat et qu'il ne peut rien faire d'autre que ressentir, ça part en live complètement. Mais il "serre la main du diable et passe son chemin". 

La fin est jouissive. Lui qui a tant galéré, a tant gagné puis tant perdu, trouve encore une fois une façon ingénieuse de monter les échellons. Le pacte avec le gouvernement anglais, qui lui permet d'être élu député (même s'il est sous couverture) permet de faire évoluer le personnage mais aussi sa famille, et encore une fois c'est agréable de voir des minorités réussir, même si les moyens ne sont pas toujours honnêtes.

C'est un aperçu de la cinquième saison, avec sa couverture et son mandat, mais aussi Lizzie et Jessie et les liens nouveaux avec les États-Unis. Autre que cela, cependant, voir la famille de nouveau unie descendre les marches était une très belle image, assez rare pour en profiter !