Je dois reconnaître à la série qu’elle fait confiance aux spectateurs et ne cède pas du tout aux facilités que sont l’enchainement de twist et de cliffs putassiers pour nous inciter à revenir à l’épisode suivant. C’est assez courageux.

Après, il faut tout de même avouer que les épisodes se traînent. Ici, on commence avec un effet très « Vince Gilligan » qui consiste à voir quelqu’un opérer une action, souvent répétitive, mais dont le but et la finalité ne seront révélés que plus tard dans l’épisode. Sauf qu’ici, cela dure 10 longues minutes et en plus on comprend assez vite qu’on conduit à la jonction des coups de téléphone de Carol de l’épisode précédents.

Mais sinon, j’ai bien aimé cet épisode, c’est en tout cas un de ceux qui m’a moins frustré, sans doute car j’ai compris que je ne devais pas trop en attendre. Le déroulement de la stratégie de Carol de profiter de l’honnêteté total des « Nous » pour la retourner contre eux m’a vraiment plu.

J'ai préféré cet épisode aux dialogues plus profonds, plus aboutis, et notamment parce que Carol essaie de bouger, de faire quelque chose pour changer sa situation. Le gros reproche que je fais, c'est quand même que c'est répétitif et les épisodes ne sont pourtant pas longs (interminable scène où elle teste les drogues). Avec la première scène et le gars au Paraguay, je me dis qu'il y a sûrement une bigger picture mais la mise en place est longue. Intrigante et originale, mais longue.

Un bon épisode même si par moment j'ai trouvé le temps long, rythme assez lent, une Carole qui expérimente des choses, cherche des failles et fait du mal à nos gentil envahisseur avec leur tête de smiley ! Sozia j'espère elle va survivre elle est attachante ! Bref pas grand chose à dire, j'ai aimé l'intro avec le mexicain