Imaginez : Vous êtes en planque depuis des jours à observer la créature super intelligente et méga puissante car capable de vous éliminer en un clignement de paupière (littéralement) qui a kidnappé votre enfant, dans le but de découvrir le point faible de ce monstre pour l'éliminer. Allez-vous : 1 - Prendre bien soin de ne pas laisser de trace sur votre poste d'observation ? 2 - Laissez vos détritus, parce ce que balek ?

Voilà, voilà.

Sinon, la scène de sexe entre Mère et Campion Stuges est tout de même assez … nanardesque avec musique d’opéra lorsque les deux lévitent, puis apparition d’une lumière intense lors de l’orgasme de Mère (coucou, tu as capté le symbolisme lourdaud ?). Par contre, l’image d’après, toujours du point de vue symbolique, où on retrouve Mère entièrement couverte d’un liquide blanc et visqueux est ragoutante, c’est un peu chelou, on dirait que la pauvre a été victime d’un bukkake.

A part ça, je commence à m’ennuyer devant la série, car elle est bloquée sur son postulat de base avec ces deux camps ennemis, mais qui ne peuvent vraiment s’affronter car il faut tenir 10 épisodes. On aboutit donc à des inepties comme lorsque Mère utilise ses yeux sur les rochers plutôt qu’achever ses adversaires ou la voix (Dieu ?) qui empêche Marcus de l’achever plus tard. Même le militaire à qui le vrai Marcus a tué le père est préservé. On dirait vraiment que les scénaristes sont des enfants qui ne veulent pas lâcher leurs jouets, de peur de ne plus rien avoir à raconter.

Et comme en plus, je trouve la bande de gamins/gamines irritante (mention spéciale au duo Campion et Paul, énormes têtes à claques), cela commence à faire beaucoup.

Bref, cette série me rappelle ma randonnée en canoé kayak que j’ai fait une fois avec des potes. Au début, sympa et dépaysant, avant qu’à mi-parcours, je trouve que cela demande beaucoup d’efforts pour peu de plaisir, puis de souffrir horriblement en attendant avec une détestable impatience l’arrivée.

Depuis, je déteste le canoé.