Ah ça, dès qu’on confie l’enquête à un homme, ça avance tout de suite plus vite.

Bon derrière cette boutade d’un goût douteux, il y a tout de même un fond de vérité. Car si soudain, Blanchot se trouve plus impliqué et étant même d’une aide précieuse, est-ce par son interlocuteur est policer comme lui ou est-ce parce qu’il s’agit d’un homme si on se rappelle comment le gardien de la paix balayait l’un revers de main les théories de Cécile ou faisait preuve d’une absence totale d’enthousiasme à suivre les pistes lancées par Irène ou Arlette ? On ne saura jamais.

L’autre point fort de ce faux cold case est de montrer comment le temps ne guérit pas les victimes du violeur et que celles-ci ont encore des traumatises psychologiques, même 30 ans après leurs agressions. En soi, ce n’est pas du tout une surprise, mais c’est bien qu’une série insiste sur ces points, là où dans la majorité des fictions, les victimes ne sont qu’un élément de l’histoire qu’on évacue assez rapidement.