Les début du ravage du crack dans les banlieues noir américaines. Le nouveau The Wire? Sauf que c'est John Singleton qui est derrière la baguette....ah....ok.

Car si l'ami John est un réalisateur/producteur/scénariste plutôt militant (Boys n the hood, Poetic Justice, Shaft mais aussi 2 fast 2 furious (!) ou Empire et American Crime Story), mais pas spécialement réputé pour sa subtilité.

Et Snowfall confirme ce dire : ici, les grands mafieux sont en peignoirs près d'une piscine, entourés de tonnes de cocaïnes et s'amusent à habiller leurs gardes du corps d'un gilet par-balle pour leur tirer dessus. Ou alors ici, le gentil catcheur qui fréquente de mauvaises personnes embrasse la photo de sa fiancée avant un casse qui forcement tourne mal. Ou on prend de la cock par le cul avec une paille tout en se faisant sucer par des mannequins nues (si, si).

Et la présence de la CIA dès ce pilote me fait craindre que Singleton s'engage sur la voie de la théorie qui consiste à penser que c'est l'organisme américain qui a volontairement implanté la drogue dans les quartiers noirs pour les asservir et éviter leurs soulèvements. Mais ceci est un procès d'attention de ma part.

Bref, Snowfall n'est sans doute pas une mauvaise série, mais pour l'immersion réaliste, on va repasser.

Plus proche d'un nouveau Empire ou The Get Down que de The Corner.