Pourtant, il y avait matière à quelque chose avec la relation plutôt réussie entre Naird et Mallory et une dénonciation de la culture de l’hyper-virilité du corps militaire. Mais non ou à peine, l'épisode préfère se concentrer sur le paint-ball, cette sinistre pantalonnade où les astro-soldats font le pitre comme s'ils étaient dans Police Academy VII et dont le déroulement du scénario est prévisible à en pleurer (Mallory en sauveur providentiel alors qu'il refusait de participer à la simulation de bataille tout l'épisode). 

C'est bon pour moi, je jette l'éponge. 

Mais une dernier fois, un énième tacle envers Tony Scarapiducci, Quelle plaie ce personnage, quelle horreur. On sent que les producteurs veuillent absolument en faire un personnage culte, mais c'est totalement loupé. Il est juste lourd, lourd et lourd. Dès qu'il apparaît à l'cran puis qu'il ouvre la bouche, c'est convenu et jamais jamais rigolo. Du coup, on voit ce pauvre Ben Schwartz qui l’interprète batailler avec son rôle, probablement réaliser qu'il est dans une impasse, donc en rajouter dans les grimaces, les gesticulations ou tenter d'improviser des gags pour le faire vivre. Mais non, cela en est encore plus gênant. 

La conquête de Mars se fera sans moi.