L'impossibilité du choix comme un concept 

Bon, je me débarasse de ce qui ne m'intéresse pas : bla,bla, chouette épisode, structure un peu artificielle et bancale, patati, patata. Bon, allez, j'en viens à ce qui m'intéresse: le traitement du personnage de Jordan et la fracture au sein de cet épisode. En effet, j'aime beaucoup ce que la première moitié fait : poser Jordan non comme un vilain classique, mais comme un homme porté par des valeurs familiales fortes, introduisant des méchants beaucoup plus ambigu que d'habitude. Et  j'aime cette ambiguité, cette imprévisibilité du récit. 

Puis vient la scène du bus et de la carte : effets  speciaux assez moches, passivité de l'héroïne et le personnage de Jordan qui devient incohérent avec la première moitié. La série avait enfin trouvé son coeur avec les motivations de Jordan, puis l'a détruit en morceaux devant mes yeux effarés... c'est vraiment dommage... et  la fin avec les objets penche plus vers Miraculous qu'autre chose. Stargirl va trop vite sur certains éléments de son récit et détruit avec violence les quelques idées qu'elle commençait à exploiter. 

Courtney, entre chosen one et girl next door, peine à s'imposer car sa transition vers son histoire de super-héroïne est beaucoup trop rapide. C'est dommage car cela ruine toute tentative de rendre les personnages profonds et cela les enferme dans des archétypes trop éculés : Jordan aurait pu être passionnant, au finaln, il reste un bad guy russe qui gèle les choses. Et pour moi, un gros sentiment de gâchis... il faudrait juste effacer la seconde moitié... 1,2,3 Miraculous Ladybug... non, je plaisante.