C’est marrant, l’autre jour je lisais un article sur les slashers qui évoquait Kevin Willamson, le créateur de Scream et je me suis dit « tiens c’est vrai qu’est-ce qu’il devient celui-là ? ». Peu après, j’ai lancé Tell Me A Story, attiré par le concept des contes de fées transposé à notre époque et bam quel nom je vois au générique ? Williamson ! C’est fou, non ?

Sinon, je ne sais pas pourquoi, j’étais persuadé que cette série était anthologique, qu’à chaque épisode une nouvelle histoire. Mais non, pas du tout.

TMAS offre un pilote réussi. Réussi, car j’ai trouvé que l’épisode nous présentait une atmosphère de fin du monde imminente, de derniers moments d’insouciance avant la Grande Chute, avant que la série ne l’évoque verbalement. C’est très fort, tout de même.

A part ça, on retrouve bien la patte de Kevin Williamson, c’est à dire habile, efficace, sexy, malin et roublard (la fausse piste du ciré rouge ou les 3 petits cochons qui n’ont pas l’air très gentil), mais aussi dans ses travers comme s’approprier au premier degré un cliché mille fois vus : le mort accidentel avec les coupables qui tous de bonnes (mauvaises) raisons de s’enfuir sans prévenir la police. De plus, mon sens « alerte aux trucs débiles » s’est allumé quelques fois dans l’épisode, comme au début où le duo de truands sort de la maison pour parler de leur futur hold-up et dévoiler leurs masques). Méfiance donc…

Mais le pilote de TMAS est suffisamment intriguant pour donner envie de voir la suite.