The Disguiser
Set in the Japanese occupation era, the rich yet naive young master Ming Tai is trained to become an agent, and is later sent to become an underground spy for the Communists. Together with his brother and double agent Ming Lou, they try and bring down Wang Wei's Kuomintang Secret Service Headquarters.
| Terminée | Chinoise | 60 minutes |
| Action, Drama, Suspense, Thriller | Hunan TV | 2015 |
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Altaïr
The Disguiser est une série ultra frustrante, parce qu'elle a un potentiel énorme mais hélas donne beaucoup moins que ce qu'elle promet. On ne va pas se mentir : ça a beau être la même équipe, le même casting que Nirvana in Fire, niveau qualité d'écriture on est à des années lumière.
J'ai beau adorer Hu Ge, son personnage est un GROS point faible dans le drama. Manque de bol, c'est le personnage principal, Ming Tai. Il a une classe démentielle quand il agit "sérieusement" dans ses scènes d'espionnage, mais hélas il est irritant le reste du temps à cause de son immaturité, et dans la deuxième moitié de l'histoire il agit de manière complètement impulsive et imbécile, si bien que j'ai fini par le détester profondément. C'est un comble. Et ce qui n'aide pas, c'est que sa storyline inclut une histoire d'amour avec une nana fade avec qui il a zéro alchimie, et à peu près tout ce que la série comprend de passages de propagande à la gloire des héros communistes combattants courageusement pour la patrie, etc...
Et c'est tellement dommage.
Parce que du côté des agents triples, Ming Lou et Ah Cheng, 1/3 collabos, 1/3 nationalistes 1/3 communistes, c'est super excitant à suivre ! Leur triple (voire quadruple quand on compte la famille) jeu est un délice à voir, et Ils font face à des antagonistes intéressants, ambigus, non manichéens. J'ai d'ailleurs été vraiment étonnée par la neutralité avec laquelle les japonais sont dépeints dans cette série - même s'il va de soi qu'un bon japonais est un japonais mort, ils sont (presques) toujours montrés comme de "simples" soldats faisant leur job, plutôt bien d'ailleurs. C'est finalement les collaborateurs qui sont pointés du doigt, pour leur lâcheté et leur opportunisme (même si Liang se rachète à la fin), ou leur perversité (merveilleuse psychopathe Wang Man Chun).
Mais la série n'est jamais aussi bonne que quand elle met la famille Ming dans une même pièce. Là on sent que les acteurs s'éclatent et ils sont instantanément attachants, émouvants. Drôles, même. A ce titre, l'arc qui va de lépisode 15 à l'épisode 25 est vraiment excellent, j'ai aimé la série à ce moment là.
Mais malgré tout, ce n'est pas une série que je recommanderais, à moins d'être fans des acteurs - notamment Jing dong (Ming Lou) et Wang Kai (Ah Cheng) qui brillent encore une fois ici. Ils sont charismatiques, leurs personnages sont fascinants, et ils jouent hyper bien.