Superbe épisode. L'idée de faire un parrallèle entre les SDF et les fantômes est géniale. Dans les deux cas, tu peux choisir de les voir où de ne pas les voir. La fiction américaine montre d'ailleurs très rarement la réalité des grosses villes comme LA, San Fransisco ou NY, avec ces blocks entiers de SDF. Tout est toujours en hors-champs, à la la limite du cadre de la réalité de ce que choisit de montrer la fiction, exactement comme les fantômes de la série. 

Le meilleur épisode jusqu'ici. Certes, c'est le moins effrayant mais le plus émouvant. La série s'attache à ses personnages, à leurs failles, plutôt que multiplier les jumpscare inutiles. Du très bon.

Jusqu'ici, la série se contentait de suivre sagement, mais brillamment, les codes du genre. Cet épisode marquera son envol, et aussi, enfin, l'espoir d'une très bonne histoire. Même si on voit déjà venir le twist (espérons donc qu'il arrive tôt), il n'empêche que c'est très bien amené et ça permet de lancer les débats sur les significations et les messages. Il y a là l'essence même de ce qui a fait le succès des films d'épouvante les plus cultes.

Et puis, enfin, quel casting ! En particulier sur cet épisode, personne ne se détache dans le mauvais sens. L'histoire du petit frère est d'autant plus poignante qu'elle est bien interprétée, et je ne m'attendais pas à un tel niveau d'émotion (on pense parfois à the leftovers dans ce domaine).