The Jinx: The Life and Deaths of Robert Durst
Jinx : la vie et les morts de Robert Durst
Au cours des 30 dernières années, le milliardaire de l'immobilier new-yorkais Robert Durst a été accusé de meurtre à trois reprises, sans jamais être inculpé. Brillant mais réservé, il a toujours gardé le silence. Jusqu'à maintenant.
En cours | Américaine, US | Pas de durée |
Policier, Crime, Documentary, Documentaire | HBO | 2015 |
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Avis sur l'épisode 1.02
Avis favorable | Déposé le 31 mars 2015 à 11:49 |
Moins fort que le pilot, mais peut-être plus intéressant sur la forme utilisée par Jarecki pour construire sa "série". Bref, on comment à se poser de sérieuses questions sur la manipulation de l'image. |
Ah OK, le père qu'a forcé son fils à regarder sa mère se suicider... C'est quoi ce bordel... On comprend mieux pourquoi il peut être aussi dérangé qu'on peut le voir dans le film...
Et justement, c'était pas dans le film ça ! Enfin c'était suggéré ("Tu n'as rien fait pour la sauver") mais j'étais loin de m'imaginer un truc pareil en voyant le film. Je pensais que c'était juste le gamin qui cherche à blâmer quelqu'un et c'est bien sûr tombé sur le père, mais non, le père n'a littéralement RIEN fait !
Oui, en effet, le film n'est vraiment pas terrible, on se fait assez chier à cause d'une absence de rythme flagrante ! (11/20)
Mais c'est tout de même intéressant si on veut le mettre en parallèle avec la série. C'est pas mal de voir la "romanciation" de la réalité... Tu m'étonnes que Durst l'ait apprécié...
Autre "romanciation": dans le documentaire, Robert Durst nous dit bien qu'il n'aimait pas la famille de sa femme car "trop pauvre". Dans le film, on le voit sortir pendant le diner, Katie le rejoint et il lui assure que cette rencontre avec une famille plus "middle class" est bouleversante. C'était donc visiblement un mensonge mais ça, c'était vraiment pas clair, on ne le comprend vraiment qu'en voyant le documentaire !
Et, bon je suppose qu'ils en parleront dans un prochain épisode mais, à un moment, ils parlent très vite fait du magasin alimentaire qu'il tenait avec sa femme au début... Mais c'était dit comme si c'était un élément que le téléspectateur était censé déjà connaître mais je ne crois pas qu'il en ait été fait mention dans le 1er épisode et c'est grâce au film (qui porte le nom du magasin All Good Things) que j'ai pu comprendre cette phrase... C'est pas grand chose mais bon...
Evidemment, l'autre avantage de la série sur le film est que dans la série, on a le point de vue de Durst (même si on ne peut être sûr à 100% qu'il dise toute la vérité même si ça n'a pas l'air de le gêner de dévoiler qu'il frappait sa femme mais bon, il reste tout de même la disparition extrêmement suspecte dont il ne démord toujours pas l'innocence...) mais aussi celle des proches du couple. On apprend donc par exemple que les amies de Kathleen ont mené leur propre enquête sur lui, etc.
Et on découvre que le "peut-être plan" de Robert pour cacher sa culpabilité était un peu plus compliqué que dans le film. (y'a pas le coup du voisin par exemple)
Bref, il est clair que la série apporte un gros plus par rapport au film donc à ceux qui ont aimé et qui ont été intrigué par le personnage joué par Ryan Gosling (David Marks ; oui parce que dans le film, sans parler de la "romanciation", tout est pareil que dans la réalité (les lieux par exemple) sauf les noms), je ne peux que vous conseiller ce programme !
Maintenant, je me pose une question sur la construction de la série: on avance carrément plus vite du côté des proches des Durst et de la police/justice qu'avec Robert Durst lui-même. Il a encore pas mal de choses à justifier dans ce qui a été pointé par les autres. J'espère que ça ne va pas former une redondance...