Le problème de cet épisode c'est qu'il ne se passe au final pas grand chose. Le rythme est assez lent et les événements de l'épisode ne font retarder que les intrigues qui pourraient se révéler être intéressantes. Donc on passe un épisode à se rendre compte qu'on ne pourra pas traduire du français et donc qu'on aura besoin d'Edwards, mais

l'opération n'a pas encore lieu, Edwards est pris au piège avec un patient mais il n'y a pas pour l'instant pas les conséquences. La religieuse est découverte dans ses activités illégales mais on ne lui fait que des remarques évasives. Et on voit très peu Thackery, qui lui opère une riche syphilitique (ancienne amante?) et qui nous permet une petite réflexion (était-elle nécessaire ?) sur le drame qu'apporte des maladies (dans l'imaginaire collectif qui ne doivent toucher que les pauvres) sur les belles dames de la bourgeoisie.

Il n'empêche que les personnages nous promettent donc de belles opportunités, et que les intrigues peuvent être très intéressantes -si mieux maîtrisées et plus rythmées. D'autant plus que Clive Owen, même s'il apparaît peu dans l'épisode, est toujours ausi bon. Et l'esthétique est toujours aussi réussie, avec un beau travail des lumières.