Il est fascinant de constater avec ce pilot que, bien que le milieu soit extrêmement ouvert, chaque personnage reproduit à l'identique les clichés du genre : il y a la dom juan, la femme qui se comporte de manière très possessive masculine avec sa compagne, l'éternel célibataire, ... Je ne sais pas si c'est volontaire de la part de la showrunneuse ou juste si elle reproduit ce qu'elle connait (je pense pour cette option). En tout cas même là, les diktats du genre sont très présents.

J'avais un a priori assez négatif sur la série avant de la voir. Je ne comprenais pas pourquoi c'était situé à Los Angeles dans une milieu très aisé. Je trouvais ça réducteur. Mais en fait, ça sert parfaitement le propos. Si ces femmes sont libres, c'est justement parce que c'est leur condition social qui le permet. C'est une liberté de classe, un microcosme réduit. Partout ailleurs, elles n'auraient pas cet espace de liberté.

Bon pilot, même si certains personnages (surtout Jennifer Beals qui est horrible) sont complètement clichés. Mais c'est une bonne chose car, comme dans SFU, je pense que tout l'intérêt réside à aller au-delà de ces clichés.