Les dix premières minutes, qui font suite au cliffhanger de l'épisode précédent, envoient du lourd. C'est très violent mais pas gore, c'est bien tourné, et ça n'arrête pas pendant, encore une fois, dix minutes. Et dix minutes de fusillade, c'est long.

Ensuite, j'ai eu un élan de positivité, en me disant que ce final, qui commençait si bien, allait forcément surprendre, proposer quelque chose d'inattendu, nous apporter de bonnes révélations. Et... non. Certes, le moment dans la grotte n'est pas mauvais (assez flippant, même, par moments), mais c'est une conclusion très rapide, très vaine. Je me suis littéralement dit : "Tout ça pour ça ?"

Et là, il reste vingt minutes. Je n'avais pas encore perdu ma positive attitude, parce qu'en vingt minutes, il peut s'en passer des choses ! Et... non. Vingt minutes de conclusion, et j'ai préféré les dix minutes de fusillade. Cacher la vérité, balancer quelques répliques histoire de dire que cette histoire leur aura ouvert les yeux, pas d'émotion.

Ce que j'ai aimé, c'est encore une fois les performances de Mendelsohn et Erivo qui sont impliqués, et surtout le fait que l'histoire soit sur Holly plus qu'elle n'est sur Ralph. Le An outsider knows an outsider renvoie aux origines de l'histoire même et c'était un joli clin d'œil.

Ensuite, la scène mi-générique est un classique du genre donc à ce niveau-là je ne pouvais pas être plus déçue. Pour le coup, ça vient vraiment de l'histoire en elle-même et pas de l'adaptation, car même si le format n'était pas le bon à mon sens, la réalisation et le scénario restaient largement corrects.

Pas fou.