Troisième épisode plutôt réussie, simple et diablement efficace, constitué de pas moins de six sous intrigues (plus ou moins développé) ce qui est très généreux, là où les séries modernes se satisfont des deux à trois intrigues par épisode.

Le plus marquant dans cet histoire d'aviation banale en apparence consiste dans le soin apporté au détail. Rien n'est réellement gratuit, mais le récit est particulièrement bien construit pour un formula show standard à travers des catégories de personnages bien définis.

Les gentils consiste le plus souvent en la famille de la victime, ce qui vu la psychologie de Jarod est assez compréhensible. La série a toujours eu du mal à connecter le héros et les victimes, mais l'astuce est ici assez brillante, donnant un rebondissement prévisible mais touchant.

Là est la force de The Pretender, ne pas essayé de produire du neuf, juste faire attention aux détails, tout en limitant le récit à un cadre très stricte. Les personnages sont des pions, ils servent avant tout le récit narratif, permettant à Jarod d'accomplir son rôle de bon samaritain.

Cet approche du récit comme une recette de cuisine est le principe d'un formula show et ,bien que souvent décrié par son aspect répétitif, elle est à mon avis indispensable à la notion de divertissement.

Pourtant, l'épisode est très bon, malgré son apparence standard, car tout, du décor aux acteurs, sonne vrai et le soin apporté à l'histoire (sept personnages au total !) montre que les créateurs font preuve d'un sérieux remarquable.

Quand à l'intrigue fil rouge, elle continue de placer les différents enjeux: Broots trouve sa place entre Parker et Sydney et Rains fait son apparition, nous laissant apparaître une idée de la hiérarchie du Centre.

Bref, un épisode très efficace et soignée, exemple parfait de ce que doit être un formula show.