Sauf que non, cette option ne sera jamais prise. A chaque fois que Nathan approchera cette révélation (notamment via sa relation avec le gamin acteur qui jouait son fils et qui s'était attaché à lui), il préférera toujours se dérober et rajouter une nouvelle couche à son délire existentiel de simulations, offrant notamment cette scène lunaire où il coach son faux fils pour affronter une situation d'humiliation scolaire qu'il a lui-même mis en place avec des acteurs. Je vais peut-être faire de la psychologie de base, mais je ne serai pas étonné que ce refus d'invitation à un anniversaire a réellement été vécu par Nathan Fielder dans sa jeunesse et qu'il en a beaucoup souffert. Plus tard, après d'autres mises en abyme ou reconstitutions de reconstitutions, la série se termine sur un dialogue et un moment émouvant joué magnifiquement par Nathan Fielder qui nous révèle, en un regard exprimant le soulagement quand le fake Adam l'appelle papa, que tout le concept n'était créé que pour le rassurer, lui qui préfèrera toujours cette vie par procuration à la réalité plus douloureuse car imprévisible.