L'épisode entier, avec sa structure répétitive, qui sonne comme un gag jusqu'à la course poursuite finale aurait pu être absurde, ridicule, un pétard mouillé, un truc totalement artificiel. Il n'en est rien ! En partie parce que l'on veut savoir enfin ce qu'Andy Dixon a pu voir, et aussi parce que les visiteurs qui se succèdent sont plus effrayants les uns que les autres. Mais aussi parce que Jonah, avec sa bombe à retardement dans le crâne, ne devrait pas courir.

Quant à Joseph Bede, et son interprète Christopher Eccleston, il m'impressionne plus que Stephen Rea (c'est dire !) : il parvient sans peine à jouer le personnage le plus normal et le plus nuancé de la série, celui dont on se sent le plus proche, et dont l'on peut partager la lutte, en tout cas.

Encore meilleur que le précédent. Les quinze dernières minutes sont les pus brillamment réalisées que j'ai eu l'occasion de voir cette année.

Captivant de bout en bout, et un montage démoniaque et complètement efficace.

Alors là honnêtement chapeau. Autant j'avais trouvé le premier épisode très bon, autant celui-là est excellent ! Le montage qui alterne l'enquête des deux "camps" pour perdre le spectateur, le dialogue final entre l'inspecteur et sa femme, Jay Writter qui au début me paraissait un peu ridicule qui finalement est assez effrayant, Gatehouse of course,...

En plus j'ai eu de la chance j'ai pu voir ça sur grand écran ! Très bonne pioche pour le coup.

Après un premier épisode intrigant, le deuxième est captivant.

Et en effet, la course poursuite finale est prenante.

Etonnamment construit, plus facile à suivre que le précédent, The shadow line affiche des qualités surprenantes, surtout lors d'une scène de course-poursuite finale à couper le souffle.

C'est intelligent, et maintenant que j'ai réussi à entrer dans l'histoire, simplement captivant.

La plus belle course poursuite de ces dix dernières années pour un épisode qui affiche parfaitement les forces en présence. Pas encore immanquable, mais pourrait bientôt le devenir.