Comme l'année passée, ce sont, plus que les éléments horrifiques, les à-côtés qui sont intéressants dans The Terror. La première saison suivait le destin d'un équipage d'un bateau pris dans les glaces et la lutte pour la survie, ici, on parle des camps d"hébergements" construit par les Américains lors de la deuxième guerre mondiale pour "accueillir" les populations d'origine Japonaise, brefs des camps de concentration des USA. Et c'est vraiment cette partie-là qui amène de l’intérêt. Car l'histoire de fantômes japonais n'est pas très originale, ni très passionnante. Comme en plus, comme la saison dernière, il y a beaucoup trop de personnages, qu'il est difficile de se retrouver parmi eux et que le couple Chester/Luz est bien parti pour être de sacrés boulets (entre lui qui se fait chopper au bout de sa première étape de sa fuite romantique ou elle qui se dénonce et laisse tomber son boulot et sa situation pour aller vivre dans un camp), il faut vraiment s'accrocher à ce qu'on peut.

Il y a tout de même une bonne scène, lorsque les trois prisonniers coincent sur un lac gelé l'homme qu'ils pensent être un démon (et d'ailleurs, on notera que pour une raison inexplicable, The Terror aime associer l'horreur avec le froid), mais j'ai peur que 10 épisodes sur ce rythme soit un challenge très difficile à tenir.