Surement le meilleur épisode, le premier où la série trouve l'équilibre entre le format du copshow et les intentions élevés du show. Le côté sur la brêche de Catherine et son coequipier apparait vraiment, ,apportant aux personnages une clarté qui leur manquait.

La scène d'ouverture est de ce point de vue une merveille, insérant avec finesse cette touche de gêne que les autres peinaient à distiller. Série sur le malaise intérieur, sur le trouble, Those Who Kill a une structure unique (une enquête, deux ou trois épisodes) qui s'avère enfin payante, donnant le temps de donner la nuance nécessaire à donner du réalisme à l'horreur.

Loin de tout spectacle, construit sur un déroulement simple et clair, l'épisode parvient à développer un regard unique sur la famille, biaisé, malsain...surtout concernant l'enfance. Une vision dérangeante qui condamne aussi le show à ne pas trouver son public, mais offre à ceux qui oseront prendre le risque de découvrir le show l'occasion de pénétrer dans un univers trouble qui ne vous laissera pas indifférent.