Au départ, Togetherness était une comédie. L'affiche promotionnelle en témoigne. Les premiers épisodes sont drôles. Et puis ça divague vers quelque chose de plus mélancolique. Et ça finit par quelque chose qui ressemble à un drame.

La seconde saison poursuit sur sa lancée et nous prouve que les auteurs avaient décidé (quand, on ne le sait pas exactement) de continuer dans cette voie plus mélancolique. L'affiche promotionnelle le prouve. Et c'est beau, très poétique, très introspectif. J'ai été très touchée par certains moments, que ce soit quand ils sont tous les quatre, ou bien individuellement.

Les acteurs sont géniaux, l'écriture est sublime, la réalisation est simple, naturelle. Exactement ce qu'il faut. La série aime ses personnages, la caméra les suit avec une délicatesse folle, un amour et une attention rarement vus dans ma culture de sériphile.

C'est clairement une série à voir, même si, comme beaucoup d'autres, on peut ne pas accrocher. C'est sensible, ça nous fait un peu réfléchir sur nous, ça ne nous force jamais à rire ou à pleurer. C'est la vraie vie, en tout cas la vie de ces personnages là, qui est montrée, à la fois belle et pas toujours facile.

16 épisodes de 30 minutes chacun, ce n'est pas beaucoup mais ça m'a marquée. Je n'oublierai pas de sitôt ces quatre là !