Ho merde! C'est fini ! :o

A peine fini et déjà nostalgique de cette super série !

Elle fait partie de ces séries que l’on voudrait oublier, afin de pouvoir la redécouvrir !

Quel épisode et quelle série !

L’enquête de Rust et Marty touche à sa fin au terme d’une saison sans fausse note. L’atmosphère de la série est toujours aussi fascinante, les personnages toujours aussi passionnants et l’intrigue toujours aussi maîtrisée. Sans parler de la mise en scène toujours aussi étonnante et du casting toujours aussi impeccable.

Le duo est plus intéressant et touchant que jamais. Si certains peuvent juger la dernière scène un peu trop mièvre ou allant vers la facilité, elle me semble pour ma part une issue plutôt logique à cette saison. Je ne suis pas forcément choqué par la réaction de Rust, ni même par son revirement et pour moi, le dernier plan est juste sublime.

Je suis surpris de constater que de nombreuses personnes ont trouvé qu’il s’agissait là d’un happy end. En ce qui me concerne, je trouve la fin plutôt sombre, puisque comme le dit Koss, les véritables coupables courent dans la nature.

La fin de l’épisode nous laisse donc dans le doute. Ni la lumière, ni l’obscurité ne semblent avoir gagné. Car si Rust semble vouloir faire triompher la lumière, on sent malgré tout que l’obscurité est partout. Elle fait partie de notre univers, de notre monde et de notre société et de notre nature.

Dans tous les cas, voilà une série comme on en fait que trop rarement.

Fascinante, déstabilisante, parfois même dérangeante, True Detective fait partie de ces ovnis télévisuels qui risquent bien de laisser une trace incommensurable dans l’esprit de tout bon sériephile qui se respecte.

Du grand art ! Un final a la hauteur de mes attentes, une tension de malade, une réalisation au poil, un méchant qui fait fliper sa mère, des prestation d'acteurs de qualité .... apres j'en li certain qui sont déçu par la fin comme quoi c'est un happy end je sais pas quoi, attend moi si je suis flic je bute un mec que je recherche depuis 20 ans moi aussi je vais etre HAPPY .... et de toute façon on sait qu'il y aura une saison 2 vu qu'il reste encore des Tuttle dans la nature .... donc je sais pas laissez nos 2 héros savourer cette premiere victoire en se touchant délicatement et en observant les étoiles .... MERDE QUAND MEME #valls

Bref une saison qui est montée crescendo, j'avou avoir eu du mal au début avec ce rythme assez lent et une intrigue qui avançait pas, puis l'épisode 4 m'a mi une giffle et les épisode suivant n'ont fait que confirmer !

J'espere vraiment une saison 2

Un final classique sans grande surprise, limite décevant par rapport aux attentes... pas de twists et un méchant dans la lignée de Leatherface... mouais.

Reste tout de meme une bonne ambiance poisseuse et quelques scènes stressante lors de la poursuite finale, j'ai bien cru que les 2 héros allaient crever... mais bon c'est américain donc fallait pas trop compter la dessus en fait.

C'est la meilleure série de la saison sans discussion possible pour moi. Un final à la hauteur des autres épisodes, à la fois prenant et émouvant. Et toujours une interprétation prodigieuse.

1ère grosse moitié de l'épisode excellente avec cette ambiance bien glauque comme Cary Joji Fukunaga sait la faire ! Dans la maison bien crade et ses habitants tarés mais surtout dans ce labyrinthe de Carcossa magnifiquement malsain, surtout avec la voix d'outre-tombe du Roi-Jaune !

Je serais parti pour mettre un 17, surtout en voyant Rust et Marty sur le point de mourir: ni la "lumière", ni "l'obscurité" n'aurait gagné...

J'ai aussi bien aimé le fait qu'il n'y ait finalement pas de complot. On nous prend à revers avec un "banal" psychopathe et c'est seulement à cause de Rust qu'on se faisait complotistes, ça c'était cool...

Non, ce qui m'a gêné, ce sont les dialogues de fin entre Rust et Marty... Ils était tous géniaux dans les épisodes précédents mais ici, Rust nous fait du: "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", notament avec "c'est la lumière qui a gagné"... Je comprend bien que les expériences de mort chamboulent la vie des gens mais perso, je n'ai vraiment pas apprécié ce revirement ! Quel déception !

Et comme le dit Koss, il y a bien peut-être un message caché derrière le long plan sur le ciel puis le noir complet mais ce n'est même pas sûr, du coup, on ne retiendra que cette happy-end...

Ah et puis vous avez pas trouvé ça un peu bidon, la façon dont ils ont trouvé le tueur ? Genre: Vieille maison + Peinture verte = Tueur aux oreilles vertes... On aurait cru voir une parodie des films de chasse au trésor où avec 2 éléments qui n'ont rien à voir, on fait une déduction qui n'a rien à voir avec les 2 autres éléments...

Autre remarque: C'est moi ou l'une des 2 actrices jouant les filles de Marty a été remplacée par une autre ? Avant, on avait la fille qui s'est pris une double + la petite fille sage (jouée par une des gamines qu'on voit dans The Walking Dead en ce moment d'ailleurs). Mais où est cette petite fille sage ?!

Bon, du coup, je n'irai pas plus loin que 14. Y'avait quand même la traque du Roi Jaune qui était excellente. Mais pour le reste...

Bon, vivement tout de même la saison 2 ! Impatient de savoir qui seront les 2 acteurs remplaçant Harrelson et McConaughey ! Ça va être dur de les surpasser en tout cas !

"It was the chain of command " tente d'expliquer le sherif Steve Geraci.

Si on l'écoute, personne n'est vraiment coupable puisque tout le monde, au fond, l'était. Sauf que c'est plus compliqué que cela.

Dans "Rapport sur la Banalité du mal" la philosophe Hannah Arendt à la suite du procès d'Eichmann en Israël émet pour la première fois l'existence d'une "banalité du mal". Les êtres mauvais seraient des êtres comme vous et moi, conduit à faire des actions épouvantables par pression hiérarchique, sociale et administrative. Le monstre sanguinaire est alors un fonctionnaire zélé, petit bureaucrate ambitieux. Ici, c'est Geraci qui correspond à cette acception.

Ce n'est pas la thèse que semble adopter True Detective. C'est même le contraire puisqu'ici le mal est directement personnifié, non pas dans un homme (quoique Errol Childress s'en rapproche pas mal), mais par un lieu, un gigantesque labyrinthe qui cache en son sein le vortex que seul Rust aperçoit : Carcossa.

Le problème, c'est que le récit sur ce point s'arrête précisément là où cela commençait à devenir intéressant. La problématique central de la série nous laisse sur une question inachevée. "I bet the light can win" dit Rust à la fin (en contradiction partielle avec son personnage nihiliste d'ailleurs). Mais comme depuis le début de la série, c'est l'image seule qui nous apporte la vérité. Or que voit-on ?

Un léger panoramique vertical montant vers les cieux et laissant défiler à l'écran une très longue amorce noire avant le générique. Le rien. Le vide. Si l'amitié triomphe à la fin et laisse pour le spectateur une apparence de happy-end, la fin est - en réalité - très sombre.

C'est pourquoi l'attitude finale de Rust est en contradiction absolue avec l'ensemble de ces agissements tout le long de cette belle saison. On nous a montré plusieurs fois que Rust (rouille en français) n'était pas le genre de personnage à "lâcher l'affaire" et semblait se sacrifier pour la quête de la vérité. C'est pour cela que je trouve que son abandon relatif (les vrais coupables sont encore dehors et seront certainement blanchis) trahi l'esprit de la série pour offrir au final au spectateur ce qu'il veut : une gentille apparence de happy end.

Dommage, au final, que Nic Pizzolatto ait choisit la voie de la résolution classique au lieu de continuer à explorer les coins sombres qu'il avait laissé entre-ouverts. On aurait abouti sans doute à quelque chose de plus radical, mais de sans doute plus intéressant.

En attendant, le vrai récit de weird fiction sur grand ou petit écran n'est pas encore à l'autre du jour. Je ne peux que le regretter.

bravo pour ce final qui est tout simplement parfait... Rust tombe enfin le masque et Marty n'attendais que ça.

une belle série en tout cas