Twin Peaks
La série se déroule dans la petite ville de Twin Peaks. Elle débute lorsque Laura Palmer, étudiante modèle très respectée dans la petite ville, meurt brutalement dans la nuit du 23 au 24 février 1989. Le shérif Truman assistée par Dale Cooper, agent du FBI, se charge alors de l'enquête. En suivant la série ...
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Terminée | Américaine | 47 minutes |
Drame, Fantastique, Policier, Crime, Drama, Suspense, Fantasy, Horror, Mystery, Romance, Thriller | Showtime, La Cinq, Bravo!, ABC (US) | 1990 |
2 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
Avis sur l'épisode 3.17
Avis favorable | Déposé le 15 septembre 2018 à 17:01 |
Difficile de donner un avis après une telle claque... J'avoue que là, les mots me manquent, et en effet les choses ont été joliment dites par Jo. J'attends de voir l'ultime épisode, mais à cette étape je peux affirmer que ce Retour est ce que j'ai vu de plus passionnant, fascinant, émouvant depuis plusieurs années. |
Avis favorable | Déposé le 28 juin 2018 à 17:15 |
Prenez l'avis de Jo. Lisez le avec une voix d'homme et vous aurez le mien. Je sais que c'est pas très honnête mais bon que voulez-vous ! |
Avis favorable | Déposé le 22 janvier 2018 à 18:47 |
Et voilà, l'Odyssée vers Twin Peaks est terminée. Le retour progressif de Cooper vers la ville tant aimée est fini. Tout rentre dans l'ordre et la série confirme qu'elle n'a jamais voulu raconter autre chose qu'un retour progressif à la normale, qu'un retour du personnage phare de la série dans la réalité, et c'est ce qui est vraiment beau. Et puis vint la scène d'adieux qui remet absolument tout en question tout en donnant un subtil indice sur la localisation d'Audrey (elle serait dans un rêve ?) tout en faisant écho au rêve de Monica Bellucci lors de l'épisode 14, pour au final déboucher sur quinze dernières minutes ultra poignantes qui ne font que dire qu'il reste effectivement une chose à régler C'était beau. |
Avis favorable | Déposé le 20 décembre 2017 à 14:50 |
Le finish de la saison / de la série est absolument époustouflant. La première partie de l'épisode installe définitivement les frères Mitchum comme meilleurs sidekick comiques de 2017 ("can't wait to tell my grand kids") et British Iron Fist,va bientôt être intégré au MCU. Les quinze dernières minutes sont complètement inattendues et donne à l'épisode un doux parfum de Lost. En effet, ça m'a fortement fait penser à ces scènes de voyage dans le temps dans la saison 5 où Hurley assistait à des scènes des saisons précédentes. Prochaine étape : Audrey et Sarah Palmer. |
Avis favorable | Déposé le 09 septembre 2017 à 12:15 |
Spoiler
J'ai eu des réserves, j'avoue. 1 - Les effets Lynchien peuvent être parfois très cheap, grotesque, voire, allez je lâche le mot, ridicule : le chapeau de Frank qui fait un truc bizarre, les boules qui éclatent ou le combat Freddy/Bob. 2 - Selon moi, Evil Coop aurait mérité une meilleure fin. D'ailleurs, du coup, je n'ai rien compris à son plan sur l'ensemble de la saison 3. Il voulait faire quoi au final? Mais toutes ces réserves ont été balayés lorsque apparait le visage de Dale en surimpression. Je me suis alors installé confortablement dans mon canapé, prêt pour ce qui est la force de cette saison : le voyage dans l'inconnu total. Et quel destination : un télescopage dans le passé de Twin Peaks, la série, le film. Revoir Laura (voir cet fripouille de Léo) a été une vraie décharge émotionnelle, qui a annihilé tout mon sens critique. Bluffant, réellement. |
Avis favorable | Déposé le 09 septembre 2017 à 07:41 |
J'ai pleuré, d'abord de joie durant ces 15 magnifiques dernières minutes puis de tristesse devant la toute dernière scène (pré générique)... Lynch et Frost merci pour cette magnifique troisième saison et ce "final" dantesque, probablement le meilleur épisode de la série avec le film et le 2X7. |
Avis favorable | Déposé le 08 septembre 2017 à 09:43 |
Spoiler
Bon. Il m'aura fallu plusieurs jours avant de prendre mon clavier pour pouvoir écrire un avis cohérent sur ces deux épisodes finaux, qui m'ont pas mal chamboulé. Il est d'ailleurs possible que je confonde un peu ce qui s'est passé dans l'un ou l'autre épisode, ayant visionné les deux à la suite. Ces soixante premières minutes sont complètement transcendantes, et ce pour plusieurs raisons (ok, revoir Cooper en pleine possession de ses moyens et retourner à Twin Peaks est une des principales). L'intrigue principale semble quasiment clôturée. Le tout donne un ensemble plutôt cohérent, ce qui pourrait presque paraître étonnant pour du David Lynch. Toute la première partie de l'épisode nous met sous tension. Mister C, catapulté dans la White Lodge puis devant le Commissariat ; j'ai eu peur d'assister à un massacre à Twin Peaks. D'ailleurs, cela vient confirmer le fait que le Fireman avait plutôt bien joué son coup. Il réussit à monter une team de la mort et à attirer Mister C. pile là où il le souhaitait, avec (maintenant on le sait) l'aide du Major Briggs qui fait partie intégrante de la White Lodge. La scène où Mister C. entre dans le Commissariat et est accueillie par Andy est magique. On tremble pour lui, mais en même temps, on sait qu'il est plus ou moins protégé par le Fireman. Je me suis vraiment demandée si les membres du commissariat allait remarquer la supercherie (principalement le Sheriff Truman, qui n'a pas connu Dale, rappelons le). S'ensuit l'appel de Cooper, puis le moment de gloire de Lucy. J'ai lu ça et là que beaucoup de personnes étaient étonnées par le fait que la balle de Lucy tuait Mister C, alors que les multiples projectiles qu'il s'était pris avant ne l'avait pas affecté. J'attribue cela au fait que Lucy peut être perçue comme la pureté incarnée, tel que c'est le cas pour Andy, et que les deux ont donc des propriétés pour lutter contre le mal qu'on n'aurait pas soupçonné. Je passe sur le combat kitschouille, qui m'aura quand même tenu en haleine (je me suis vraiment demandée sur Freddy allait réussir à tuer BOB). Bref, BOB est mort. Naïdo redevient Diane (j'avais raison \o/ ), elle et Cooper s'aiment. Un bon mot des frères Mitchum. Tous les protagonistes rient de bon coeur. Ne manque plus qu'un arrêt sur image puis un générique de fin pour être dans un sitcom type des années 90. SAUF QUE. Apparaît en transparence le visage de Cooper durant toute cette scène, accentuant le côté carton pâte du moment. Tout semble flottant, presque irréel. On s'attend à ce que BOB reprenne le dessus, que Mister C. se réveille et que tout cela ne soit finalement... Qu'un rêve. Who is the dreamer ?... Est-ce que ce n'est pas nous, finalement, spectateurs, qui rêvions d'une happy end ? Il semblerait pourtant que tout ne soit pas terminé. Il reste une chose à faire à Cooper : sauver Laura (et offrir à Janey-E et Sonny Jim une fin heureuse en passant). Avec l'aide de Jeffries, il réussit un voyage temporel en 1989, le soir de la mort de Laura. Magnifique montage entre le Twin Peaks des années 90 et celui de 2017. Grâce à son apparition (on comprend enfin pourquoi Laura criait dans le film, elle a vu Cooper), elle semble sauvée. Elle semble. |
Avis favorable | Déposé le 05 septembre 2017 à 15:07 |
Spoiler
Un excellent épisode qui clôt magistralement la saison. Presque toutes les intrigues sont résolues, et j'avoue avoir été surpris que Lynch nous donne autant de réponses (même si beaucoup de questions restent en suspens). Toute la partie au bureau du shériff est pleine de tension et nous offre un climax qui déborde d'inventivité. Bon, un petit point négatif quand même pour le combat final que j'ai trouvé légèrement kitsch même si c'était probablement intentionnel. La dernière partie est somptueuse. L'incursion dans les années 90 fait l'effet d'une fusion entre le meilleur du nouveau et de l'ancien Twin Peaks, sublimée par un magnifique noir et blanc. Je n'ai pas vu le temps passer et j'ai été pris de court à la fin de l'épisode par l'envoûtante musique de Julee Cruise. Et au final, c'était une excellente surprise car je trouve la conclusion très juste et la série aurait tout à fait pu en rester là. |
Quand j'ai vu la tête de Bob sur cette énorme boule de CGI noire (très moche au deumeurant), j'ai fangasmé. Quand j'ai compris que la route de Cooper allait le ramener en 1989, j'ai fangasmé. Quand j'ai compris que Laura avait à la fois déjà vécu ce passage et ne l'a jamais vécu, j'ai fangasmé alors que j'ai aucun souvenir du film. Et même quand j'ai même compris pourquoi Lucy avait été mise en lumière dans un plan que je n'avais pas compris il y a quelques épisodes : j'ai fangasmé.
Donc force est de constater que même moi qui ait trouvé un bon tiers/moitié de la saison assez imbuvable voire même, osons le dire, mauvais, ce final assez oufissime vient donner une conclusion sensée à une histoire qui n'a pas de sens de base, presque sans soulever aucune nouvelle question et en me prouvant que même quand j'étais hors de la série, j'étais encore dedans.
Il y a néanmoins tout ce plan superposé du visage de Cooper, présent lors du "happy-ending" au commissariat. Cette fin ressemble à un vrai climax classique d'oeuvres linéaires et ordinaires où tous les personnages reviennent pour le grand finish avant le curtain call, sauf qu'une couche est rajoutée à la scène (littéralement, une couche visuelle en plus avec ce visage en gros plan) pour reparler de la récurrence du thème des rêves. Un point qui reste extrêmement brumeux à mes yeux et qui peut être un fourre-tout à tout plein d'interprétations. Mais j'avoue que ça ne me fait un peu ni chaud ni froid, et d'ailleurs après avoir vu la seconde partie du finale :
Je suis ravi et soulagé qu'ils n'aient pas axé toute la fin sur une remise en cause explicite des événements avec un "c'était un rêve de ..."
Je prends ça plus comme une rupture du quatrième mur (chose que la série ne fait pas si souvent, au final) pour nous rappeler que le réveil est bientôt là et que la série touche à sa fin, que Cooper et tous les personnages vont nous quitter maintenant qu'il n'y a plus d'enjeux (alors qu'il reste encore 1h30 de contenu). Une conclusion à la scène avec Monica Bellucia et David Lynch qui imagineaient la série.
Bref, je préfère vite balayer ces scènes qui donnent une lecture méta à l'épisode mais rien de plus pour moi, pour préférer essayer de de donner du sens au premier degré à l'univers de la série. Et comme ça je peux kiffer le time travel comme je le souhaite - time travel que je n'avais pas du tout vu venir, alors que c'est pourtant cité plein de fois dans la black Lodge avec cette phrase culte de "Is it the past or is it the future" (à ma décharge, il y a tellement tout et son contraire qui sont cités pendant ces séquences et dans le final de la saison 2, que bon). Les oeuvres qui arrivent à t'injecter des paradoxes temporels comme ça sans que tu ne l'aies vu venir, j'adore.
Mais pour moi en revanche, le vrai coup de génie de l'épisode c'est cette scène finale où Laura Palmer disparaît. Car c'est le seul truc vraiment inexpliquable, d'ailleurs c'est la seule chose qui surprend Cooper depuis son retour dans l'épisode précédent, et par conséquent la seule chose vraiment contraire au plan élaboré par Cooper et le géant depuis la fin de saison 2... et par extension, peut-être aussi la seule chose qui n'était pas prévu depuis 25 ans, et j'entends là par les réalisateurs non plus ?
Cette scène me hante encore après avoir fini la série car bien sûr, la réponse n'est pas explicite. Je pensais après avoir vu l'épisode 17 que je mourrais d'envie de voir la suite pour mieux comprendre cette fin, en fait comme prévu (mais de façon imprévisible ^^) il aurait même mieux valu ne pas voir l'épisode 18 et s'arrêter là si on voulait juste tout comprendre...