V: The Final Battle
V : La Bataille finale
Quelques mois ont passé depuis les événements de la première mini-série. La Résistance s'est développée et utilise des méthodes plus efficaces pour combattre les Visiteurs, dont l'emprise sur la Terre ne cesse de grandir.
Terminée | US | 92 minutes |
Science-Fiction & Fantastique | NBC | 1984 |
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Here come Michael Ironside dans le rôle de Ham Tyler. L’acteur est tellement charismatique et marquant que je suis étonné que le personnage arrive si tard dans la série, je pensais qu’il était présent plus tôt. Car, même si lui et Chris Faber en font des caisses dans le coté badass, ils apportent un plus au show, faisant éclipser Elias par exemple qui fait de la figuration dans cet épisode. Par contre, ils apportent aussi plus de scènes d’action (trois séquences de fusillades), malheureusement celle-ci sont cheapouilles et manquent un peu de nerf.
Continuons la revue des personnages par Mike qui roule toujours autant des mécaniques. C’est vraiment la testostérone incarnée, le héros trop fort, n’hésitant pas à faire de l’humour juste avant de se faire torturer. Par contre, lorsqu’il s’agit de jouer des scènes dramatiques (par exemple quand Mike apprend que les Visiteurs se servent de son fils pour le piéger), Mark Singer est un peu plus à la rue. Mais ce sera toujours mieux que Jane Badler en Diana, même si ça passe un peu mieux dans cet épisode, il faut l’avouer, mais qui est décidément toujours bloquée sur les deux seules émotions qu’elle semble être capable de jouer : le sourire hypocrite et les gros yeux énervés.
Je parlais d’action et de rythme, il faut donc constater que cet épisode souffre d’un démarrage au diesel, les (trop) nombreuses séances de tortures de Julie par Diana, se résumant à Faye Grant en body hurlant dans un faisceau de lumière, puis s'imaginant courir dans des couloirs poursuivis par des lézards géants, plombent les 30 premières minutes. Entre parenthèse, lol la tentative de nous faire croire à la mort de Mike, alors qu’il s’agit d’un plan tout bidon consistant à envoyer au casse-pipe un Visiteur Rebelle avec un masque de Mike, seul et à l’assaut de la salle de torture (forcement le pauvre bougre se fera descendre en moins de deux). Qui a eu cette idée débile ?
Pour finir, deux scènes vraiment marquantes. En premier lieu, la mort de Ruby par Daniel. Sobre et efficace que ce moment où la vieille dame se fait abattre par le jeune collabo aux dents longues. Mais le climax est l’accouchement de Robin qui met aux mondes deux bébés, une fille humaine … avec une langue de lézard, suivi d’un moche bébé reptile qui sort lui-même du ventre de sa mère sous les cris horrifiés du personnel soignant. Même si les effets spéciaux ont hyper mal vieilli, cette scène m’a rappelé comment elle m’avait rendu fou d’excitation il y a plus de 20 ans, un moment fondateur dans ma passion toujours intacte envers les séries et leurs côtés feuilletonnant. Une de mes madeleines de Proust, indubitablement.