Image illustrative de American Horror Story
Image illustrative de American Horror Story

American Horror Story

À chaque saison, son histoire. American Horror Story nous embarque dans des récits à la fois poignants et cauchemardesques, mêlant la peur, le gore et le politiquement correct. De quoi vous confronter à vos plus grandes frayeurs !

En cours Américaine, US Pas de durée
Drame, Epouvante-Horreur, Drama, Horror, Thriller, Mystere, Science-Fiction & Fantastique FX, Ciné+ Frisson 2011
13.02

5 avis favorable
1 avis neutre
0 avis défavorable

Image illustrative de l'épisode 10.02 - Pâle comme la mort

Pale

Harry est confronté au syndrome de la page blanche. Il existe un remède rapide mais celui-ci a des effets secondaires imprévus. Deux habitants quelque peu excentriques proposent à Harry de lui venir en aide...

Diffusion originale : 25 août 2021

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Diffusion française : 25 août 2021
Réalisat.eur.rice.s : Loni Peristere
Scénariste.s : Brad Falchuk , Ryan Murphy
Guest.s : John Lacy , Daeg Faerch , Austin Woods , Pierce Cady , Laurie Deziel , Adam Lendermon , V Nixie , Graham Reese , Billie Lourd , Finn Wittrock , Macaulay Culkin , Frances Conroy , Ryan Kiera Armstrong , Evan Peters

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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 03 octobre 2022 à 10:50

Nothing is more addictive than success.

L'épisode 2 qui correspond à fond à mes attentes : l'histoire se développe, le lore est plus approfondi, les personnages sont creusés, le méta est encore + appuyé et les propos se dessinent.

Harry devient addict à la pillule noire, la Muse, et arrive à produire un script excellent en peu de temps. Il devient addict au succès (tournure explicitement prononcée par le personnage de Frances Conroy). On n'a que peu d'aperçus sur ce fameux script, on sait juste qu'il implique un "personnage anti-héros" dans lequel Harry se reconnaît en lui : c'est évidemment une mise en abyme de Ryan Murphy qui écrit ces épisodes. Selon moi, Ryan Murphy offre une réponse à toute son empire télévisuel qu'il a mis en place depuis peu. On a même Harry qui reçoit un appel pour lui annoncer qu'une star veut jouer dans sa série (comme on en a eu dans AHS avec Lady Gaga) et qu'il va signer un contrat fructifiant avec Netflix (comme AHS, ce qui a fortement popularisé la série).

C'est super intéressant car Ryan Murphy semble à la fois faire son auto-critique, et celle de tous les artistes qu'il définit comme "tous tourmentés au fond" sinon quoi les "idées ne sortent jamais de la tête". De là découle tout le pitch assez cool de la saison autour de la "pillule de la créativité" et des conséquences qu'elle entraîne : Harry devient toxique, entraîne sa fille dans sa chute, les personnages deviennent brillants mais odieux face au personnage de Lily Rabe, qui s'en prend plein dans la gueule. C'est particulièrement réussi car même moi, je trouvais ça un peu marrant/ridicule qu'elle se torture sur des nuances de couleurs minimes ou qu'elle base son métier sur un concours Instagram gagné.

Le fait qu'elle se définisse par toutes ces nuances de blancs cassés qui se ressemblent renvoie à l'esthétique ultra blanchie et "pastel" de la saison, et illustre un personnage qui n'avance pas et qui a des préoccupations/un sens artistique juste "ennuyant". Elle s'exclame :

They don't understand minimalism!

Et elle représente je pense l'antithèse de AHS qui est absolument tout sauf minimaliste et sage. AHS est exubérante, ridicule, exagérée... et on ne peut pas lui reprocher son manque de prise de risque ou de partir dans des délires parfois. Ryan Murphy veut peut-être matérialiser sa part en lui qui est "sage", qui questionne son succès, et qui est peut-être aussi moins talentueuse que les autres ?

J'aime d'ailleurs beaucoup la question de "talent inné" que la pillule permet juste d'exploiter : si on n'a pas de talent, on est transformé en de vulgaires charognards. On commence ainsi à avoir des débuts d'explication et on imagine d'autres péripéties qui pourraient arriver, pour Lily Rabe ou pour le duo Sarah Paulson/Mackauley Caulkin, que j'aime beaucoup.

Maintenant, on m'a fait remarquer que les vampires charognards ont les mêmes dents acérés que les artistes "huppés" qui sont passés voir le personnage de Billie Lourd. Ce qui sous entendrait qu'ils ont bel et bien été des artistes à succès auparavant...

Bref, un très bon épisode qui fait bien avancer toute l'histoire et présage d'une très bonne moitié de saison.


15

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Galax a noté cet épisode - 15
03 oct. 2022

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