Venant d'une série qui a joué la carte de l'éparpillement depuis le début, sentiment renforcé sur ses deux dernières saisons, en n'introduisant aucun arc narratif, mais se plaisant à passer d'épisode indépendant en épisode indépendant, de concept en concept, de délire en délire, d'univers en univers, il n'est pas étonnant que son serie final ne ressemble en rien à un serie final, mais plutôt à un épisode lamba, un épisode random. D’ailleurs, on peut même y voir un épisode mineur avec des intrigues pas inoubliables ou transcendantes. En effet, si Darius et son histoire, très inception, de rêves dans le rêve, c'est plutôt fun, je suis resté coi devant le subplot du resto japonais tenue par un black, je n'ai une nouvelle fois (dernière fois) pas saisi le sens (si sens il y a) : critique de la réappropriation des cultures ? pub énorme pour la chaine de fast-food Popeyes ?

Mais bon, cela est caractéristique de la force de cette série (qui va me manquer), à savoir vouloir nous bousculer, en tant que spectateur, et nous proposé systématiquement un voyage inattendu (parfois flippant, parfois glaçant car empli de colère envers le racisme subis par les afro-américains, parfois incroyablement intelligent et clairvoyant, parfois totalement anecdotique) à travers cette drôle de ville que semble être Atlanta.

Ah bon, tout n’était qu’un rêve alors ?