

Black Mirror
Les histoires tordues se succèdent dans cette série d'anthologie hallucinante qui révèle les plus grandes innovations de l'humanité, mais aussi ses côtés les plus sombres.
En cours | Anglaise, GB | Pas de durée |
Drame, Drama, Science-Fiction, Thriller, Science-Fiction & Fantastique, Mystere | Channel 4, Netflix | 2011 |
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7.03 -
Hôtel Rêverie
Hotel Reverie
Le remake high-tech d'un film classique envoie sa star dans une autre dimension, où elle doit s'en tenir au scénario si elle veut espérer rentrer chez elle.
Diffusion originale : 10 avril 2025
Diffusion française :
10 avril 2025
Réalisat.eur.rice.s :
Haolu Wang
Scénariste.s :
Charlie Brooker
Guest.s :
Issa Rae
,
Emma Corrin
,
Harriet Walter
,
Awkwafina
,
Enzo Cilenti
,
Elliot Barnes-Worrell
,
Natalia Kostrzewa
,
Stanley Weber
,
Waleed Hammad
,
Charlie Hiscock
,
Tessa Wong
,
Magnus Bruun
,
Danielle Vitalis
,
Elaine Claxton
,
Amro Mahmoud
,
Asheq Akhtar
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 23 avril 2025 à 15:51 |
Un grand épisode et un de mes préférés de Black Mirror toutes saisons confondues. Alors certes, le délire méta, ce n'est pas nouveau et le traitement rappelle notamment l'excellent film The Final Girls. Mais l'épisode arrive à déployer à la fois un concept bien cool (dédié aux films du Hollywood des années 30-50, ce qui est assez rare), de l'humour (chose rare dans Black Mirror par ailleurs), et une très belle émotion. Il y a peut-être même bien un hommage à Paris Texas à la fin de l'épisode. Magnifique. |
Avec The Studio comme autre exemple, c'est rigolo de constater que beaucoup de fictions, alors que l'IA va prochainement radicalement changer l'écriture des films et séries, développent une espèce de nostalgie de l'époque quasi-révolue où le cinéma avait l'ambition d'allier succès dans les salles et réussites artistiques et de faire avant tout des très bons films tournés par de vrais réalisateurs.
Sinon, cet épisode commence de manière charmante, mais au bout d'un quart d'heure, le constat tombe : ça va être écrit avec les pieds. A partir du moment où personne n'a pensé à demander à Brandy si elle savait jouer du piano, élément pourtant essentiel au déroulement du scénario, l'histoire bascule dans le grand nawak scénaristique et les situations les plus grotesques et ridicules s’enchainent, causées notamment par la maitrise hyper approximative de la société ReDream de sa technologie qui joue beaucoup sur l'aléatoire, risquant même la vie de son actrice principale. Tant de négligence, c'est incroyable, criminel même. Et quand le danger ne vient pas de cette équipe de bras cassés, c'est un café qui tombe. Du beau grand n'importe quoi, mais j'avoue que l'accumulation de péripéties débiles a fini par me faire rire.
Après, le dernier tiers de ce long épisode (1h20, abusé aussi), lorsque les deux amoureuses sont coincées dans un freeze temporel dégage tout de même quelque chose de relativement touchant même si ça louche un peu trop sur le succès de San Junipero de la saison 3 pour être totalement honnête. Mais, tout de même, que le chemin pour arriver là fut laborieux et boueux. J'attends toujours le premier épisode entièrement convaincant de cette saison 7.
N’empêche, malgré le cadeau offert à la fin, je pense que Brandy peut légitimement attaquer ReDream en justice.