Je vais passer pour quelqu'un d'aigri ? Peut-être que non.

Cette fois, je vois Gunter, et puis d'autres. A un moment, je vois Martine, puis Gunter. Il est très présent, c'est le personnage principal, c'est facile à deviner, mais là, tout le reste est caché, on dirait qu'il n'y a rien, comme si absolument tout tournait autour de lui (Martine a 2%, pour être généreux, la commissaire 2% aussi, limite).

Donc il y a lui, les femmes qu'il s'est tapé, qu'il se tape, et qu'il se tapera peut-être, celui qui se tapait celui dont il a hérité l'identité. A part tous ces gens, il y a les Grands vilains qui veulent se le faire ... Déjà, je ne trouve pas ça original, en plus, ils sont absents et une série sur une seule personne, c'est peu, à mon goût.

Mais, parce que j'aime ce style de série, que je lis ce que vous écrivez, je me lancerai quand même dans l'épisode 3, avec l'inquiétude d'être encore déçu. Il manque sérieusement quelque chose, là je ne vois qu'un mec, c'tout.

Le pilot m'avais beaucoup plu mais alors ce second épisode est vraiment décevant, bon il y a quelques petit passage marrant mais je suis pas du tout convaincu par cette histoire de prêtre, ça m'a pas trop interessé a vrai dire, c'est lourd par moment, l'humour est poussif, bref c'est pas a la hauteur du pilot !!

Après un premier épisode joyeusement barré, Bullet on the Face offre un démarrage poussif digne d'un cop show avec une enquête du jour sur fond de suicide de prêtres. L'ensemble est un peu mou et trop sage, surtout après un premier épisode réellement amusant et décomplexé de ce point de vue.

Si certains répliques sont réellement drôles, quelques scènes relèvent du simple remplissage et ennuient légèrement. Si Max Williams est plutôt convaincant dans le rôle principal, Neil Napier peine vraiment à s'imposer, coéquipier balourd et totalement inutile.

Si les scènes avec Hagermann sont décevantes, celle avec Martine sont particulièrement réussies, Kate Kelton apportant un vrai plus à la série. Le final chez le dentiste est la scène la mieux réussie de l'épisode, où la violence parodique fonctionne le mieux.

En s'éloignant de l'histoire de Tannahauser, les scénaristes s'enlisent un peu et ne retrouvent que trop tardivement le bon chemin. Il en reste un épisode plutôt jouissif dans sa conclusion, mais au démarrage beaucoup trop lent et poussif pour satisfaire pleinement.

Cousu de fil blanc, un épisode trop sage pour renouer avec la folie du pilot, mais qui réserve malgré tout quelques répliques assez hilarantes et une scène finale totalement barrée.

Du potentiel, mais pas encore assez exploité.