La série est souvent très bonne avec les tueurs en série et les couvertures. Ici, c'est le deuxième cas avec Torres qui s'infiltre, et c'est évidemment un bon personnage pour ce genre de mission. C'est aussi plus facile d'accepter de moins voir les autres membres de l'équipe, qui participent tout de même à l'enquête mais restent discrets. Burgess n'était pas présente (coupes budgétaires oblige) mais je préfère un personnage complètement absent dans un épisode où le reste de l'équipe travaille ensemble avec une vraie dynamique de groupe plutôt que de voir tout le monde mais de façon sporadique et déséquilibrée.

Cela étant dit, j'ai apprécié l'épisode mais j'ai trouvé la fin prévisible et assez ringarde. Sans parler du classique "femme sous emprise", qui n'est pas abordé d'une manière révolutionnaire et qui ne s'arrange pas avec cette "conclusion" (ouverture, plutôt). C'est toujours intéressant pour Torres car de toute évidence, l'affaire ne fait que commencer, mais bon, c'est un peu fainéant. Tout comme la relation de l'unité qui semble quasi inexistante (ça aurait coûté quoi de faire dire trois phrases à Atwater et Ruzek sur les fiancailles de ce dernier, sachant qu'ils travaillent ensemble tout l'épisode ?). Bref, des petits problèmes sur la gestion des relations entre les personnages, mais un épisode plutôt solide porté par Torres et son interprète impliqué.