Episode très sympa à tentative tire-larme à peine déguisée : des grands violons, un poisson qui se noit (oui oui !), un clône qui décède (puis revient à la vie), de l'émotion simulée au maximum, mais heureusement, malgré ça l'histoire tient le coup et nous gratifie d'un sacré twist sur l'enjeu de la bataille générationnelle dans laquelle nous sommes projetés !

Martha est chouette, Donna est dans son rôle, le Docteur se livre un peu plus... au final on y gagne.

The Doctor's Daughter est un épisode qui est dans la continuité du double épisode précédent, tant dans la présence de Martha Jones que dans le message anti-guerre de l'épisode. Et ce message est porté de façon juste exxcellente : on parle ici d'une guerre d'une semaine qui a décimé des dizaines de générations de soldats génétiquement clonés. 

Avant de revenir à ce message il est important de parler donc de Jenny qui est au centre de l'épisode : il s'agit de la fille du Docteur créée génétiquement à partir de son ADN de Seigneur du Temps. Et Jenny est une guerrière dans l'âme, puisqu'elle veut tuer pour gagner la guerre. Sauf que le Docteur ne veut pas, il l'éduque en lui faisant comprendre que tuer ne donnera pas la paix mais encore plus de guerre. Jenny apprend donc et finira par refuser de tuer le leader des humains, c'est une évolution de personnage brutale mais qui a totalement son sens dans le contexte de l'épisode.

L'épisode est aussi balancé par les talents de secrétaire de Donna Noble ainsi que la présence de Martha Jones du côté des Haths qui rend l'épisode bien plus intéressant. La mort de Jenny est aussi un moment très impactant, puisque le Docteur pointe une arme vers le leader des humains avant de jeter son arme et de demander aux humains et aux Haths de créer une société pacifiste fondée sur quelqu'un qui ne tirera jamais. Et c'est sans compter le fait que l'on voit une réelle évolution du Docteur qui refuse initialement de considérer Jenny comme sa fille avant de devenir un réel père pour elle.

Comme c'est un épisode de la saison 4, les décors sont évidemment sublimes et la musique parfaitement maîtrisée. Très peu de choses à reprocher sur cet épisode qui est tout autant créatif que réussi. The Doctor's Daughter est un épisode qui se veut touchant et pacifiste, et qui le réussit à merveille.

(au passage n'oubliez pas que l'actrice qui joue Jenny est la fille de Peter Davison et est mariée à David Tennant)

Martha Jones, jusqu'au bout, n'aura jamais vraiment existé dans l'univers de Doctor Who. Ou du moins, on ne l'aura jamais aidé à exister.

Car ici, la faire revenir en méchante dans l'épisode précédent, puis ici, en compétition avec la "fille" du Docteur, ne lui a jamais permis de s'affirmer et de sortir du décor.

Dommage pour elle.

Sinon l'épisode possède un bon rythme, des bonnes idées (la guerre éternelle qui dure que depuis 7 jours et dont on a oublié la cause), mais qu'est ce qu'il fait cheap (décors, masque des méchants figés)

Un épisode porté en grande partie par la prestation de Tennant. Donna est définitivement trop en retrait, effacée par la présence de Jenny et Martha. C'est vraiment dommage, car l'épisode a quelques bonnes idées : la guerre des sept jours, l'écriture du Docteur avec Jenny, la thématique militaire ... Cependant, ce n'est pas assez pour combler ses énormes lacunes : le titre mensonger, et un peu ridicule, la présence de Martha inutile, l'aspect cheap de l'évolution de l'intrigue, Jenny la soldate clonée MAIS maquillée ...

Bref, un épisode dispensable, avec quelques bons moments sympathiques.

Un plutôt bon épisode même s'il y a pas mal d'incohérences...

Pour reprendre la remarque d'Ostrya: "Pourquoi Donna et Martha n'ont-elles pas été clonées ?" Pourtant, l'un des mecs dit: "vous allez y passer aussi", il n'en est rien...

J'aime bien Martha mais là, c'était très mal joué quand elle pleurait le poiscaille. Aucune émotion contrairement à Tennant devant sa fille, juste génial.

D'ailleurs j'ai pas compris pour les Helts: ils parlent par transmission de pensée ou quoi ? Parce qu'une fois on a l'impression que Martha ne comprend pas ce qu'ils disent, l'autre fois, on dirait que si...

Bon, sinon, l'idée de la Guerre des Sept Jours était bien trouvée mais l'explication était hyper bancale. Si les mecs se clonent 20 fois par jours, c'est qu'ils meurent au moins 20 fois ? Pourtant, il y a des mecs qui ne meurent pas de tout l'épisode. Et si c'est la guerre entre les Humains et les Helts, ce n'est pas une guerre continue, ils ne meurent pas toutes les heures donc y'a pas tant de générations que ça... Enfin bref, soit j'ai rien compris, soit ça ne tiens pas debout... C'ets vraiment dommage parce que la guerre des 7 jours qui paraît... 7 siècles, c'était excellent.

Et c'est con qu'on ne revoit plus jamais sa fille...

Bref, 13-1 pour l'explication foireuse...

Episode plutôt pas mal, malgré les très grosses facilités scénaristiques et le destin de Jenny cousu au fil blanc.

On retiendra surtout les dernières minutes, les meilleures de l'épisode, avec le Docteur qui montre à nouveau sa face sombre, très franchement, ça me manquait.

C'était pas mal du tout, la fille du docteur, j'accroche pas trop mais la fin est intrigante et on a vu Joe Dempsie alors le reste on s'en fou quoi...

Episode surprenant et émouvant. Un bémol toutefois.

Genny est enjouée et très divertissante, dans le style du Docteur. Mais l'appellation pompeuse "c'est ma fille" était plutôt kitch - si on me comprend. Un clonage en 2 secondes chronos, mouais.

Et puis à la fin, pourquoi elle se regénère sans changer de corps? Son personnage me donne envie de la revoir (mais on ne la revoit pas, si?).

Le Docteur est très émouvant lorsqu'il croit perdre sa "fille", on se dit vraiment qu'il est condamné à perdre sans cesse ceux qu'il aime.

Et pourquoi Donna et Martha n'ont-elles pas été clonées? Parce que femme? (Les combattants m'ont semblé n'être que des hommes). Ok.

Mais alors comment le "clone" du Docteur (bien que par recombinaison génétique blabla) est-il une femme?

Meme si c'est pas vraiment un clonage, je vois pas comment elle peut être femme sans apport d'une autre cellule.

Ou alors jai loupé un truc. Merci de m'éclairer.

Et puis finalement, Martha fait pâle figure face à Donna, même si j'aime bien l'idée de retrouver une ancienne compagne. Qd elle pleure le poisson, c'est mal joué.

La terraformation est belle et féérique. Mais de l'avis de Tan, un peu absurde d'avoir construit une ville AVANT de faire la terraformation.

Cette histoire... n'est pas impossible... "just a bit unlikely".

Je me demande parfois si les scénaristes sont conscients que les fans seront déçus dès qu’on leur montre un paquet en réalité plus gros que le cadeau à l’intérieur.

Dès lors, pourquoi appeler cet épisode The Doctor’s Daughter ? Ça m'échappe !

C’est sûr que la création de la fille du Docteur était assez vite expédiée. Et la justification finale de "le TARDIS nous a amené là ce qui a créé la raison pour laquelle il nous a emmené bref paradoxe tavu allez bisou"... L’explication sera donnée de façon symbolique mais plus satisfaisante 3 ans plus tard dans The Doctor’s Wife… (un autre épisode au titre trompeur, c’est marrant).

Mais, l'idée ne me révolte pas autant que certains fans. Au contraire. Passée la potentielle "déception", je trouve l'idée relativement ingénieuse et Jenny elle-même était vraiment bien écrite. Elle est très vite attachante et en l'espace de 40 minutes subit une évolution intéressante. J’ai beaucoup aimé son caractère évolutif (du coup), et surtout sa relation avec le Docteur. Sa conclusion initiale était très prévisible dès l’instant où le Docteur l’accepte dans le TARDIS. La scène finale l'était moins et faisait une plutôt bonne conclusion qui met en joie, même si on s'est du coup torturé pendant des années à savoir quand est-ce qu'elle reviendra, surtout que l'idée de sa résurrection vient du showrunner suivant la saison 4... mmh, "sans doute car il a des plans pour la ramener !" tout le monde s'est dit à l'époque. Peut-être reverrons-nous vraiment Jenny un jour ?

Si c'est le cas, cet épisode aura un vrai boost, dépassant le simple "univers étendu dans notre imagination". Mais mine de rien, dès sa sortie, la fin avec Jenny a totalement élevé cet épisode, du simple stade "standalone sympa un peu click bait avec son concept de fausse-fille qui meurt de toute façon", à un rang d'épisode vraiment mémorable où tout le monde attend le séquel. Pour un second rôle, Jenny a quand même extremement bien marqué les fans.

Donna et le Docteur étaient très sympathiques, que ce soient les acteurs ou leurs scènes. L’épisode est plutôt drôle et la dynamique entre les trois fonctionnent totalement. C'est dingue ce que des épisodes qui auraient sûrement été un peu chiants (l'histoire étant très linéaire) sont tout bonnement élevés par Tate et Tennant.

Comme je l'ai un poil évoqué, le scénar a pas mal de défauts, il est plutôt monotone. Il n'est pas trop mal, mais n'est intéressant que dans son dernier tiers à partir de la révélation sur les nombres (qui est sympa). Avant ça il y a des facilités assez grosses, comme les tunnels non découverts qui apparaissent subitement sur la carte des Haths grâce au Docteur. Le tout n'est pas aidé par une réalisation fortement entachée par des contraintes budgétaires... je dirais même que c'est l'un des épisodes les plus moches et cheaps de la série. Pas en termes d'effets spéciaux ou d'effets visuels claqués, mais plus en termes de décors, les couloirs sont tellement cheaps. Le but étant de montré une terre non-fertile et des colons qui viennent d'arriver. Why not, mais pourquoi pas donner aussi une ambiance plus sombre ou millitaire à l'épisode ? En tout cas, il a été tourné à 100% en studios en carton, et ça se ressent. C'est sûrement le dernier de la série comme ça à ma connaissance.

La chute est tout de même particulièrement bien trouvée pour la temporalité autour de la guerre et réhausse largement le tout.

Le vrai problème de l'épisode, c'est pourquoi les scénaristes ont décidé de faire encore revenir notre Martha préférée... qui n’a servi à rien et qui est très mal jouée, malheureusement. Sérieusement, c'est sans doute le plus gros défaut de l'épisode. Beaucoup de gens n'ont pas aimé lorsqu'elle pleure le Hath qui s'est sacrifié pour elle, mais moi c'est autre chose qui me bloque le plus. Son "I'm Doctor Martha Jones. Who the HELL are YOU ?" est l'une des lignes les moins crédibles de toute la série. Freema Agyeman n'est pas une mauvaise actrice, je blâme une direction d'acting sans doute à côté de la plaque, et un montage cliché.

Et puis, toute sa storyline du côté des Haths n'a que peu d'intérêt. La scène où elle soigne un Hath est cool mais c'est la seule, ensuite c'est du pur remplissage jusqu'à ce qu'elle retrouve le Docteur et rentre chez elle. Sa relation avec Peck le Hath est assez étrange, l'absence de dialogues des aliens est une relative mauvaise idée qui sert surtout de gain de temps dans l'histoire. En règle générale les bonnes races aliennes parlent (Oods, Siluriens...), les bons ennemis aliens ne parlent pas (Anges, Vashta Nerada) c'est pour ça que quand les Cybermen ou les Daleks parlent trop et agissent peu c'est un peu nul. Bref la partie de Martha est assez inintéressante, elle ne sert qu'à montrer leur point de vue de la guerre, mais on apprend finalement 99% des infos à travers l'autre côté... avec des humains dotés de dialogues, et là où il y a genre tous les personnages...

Ca aurait été tellement cool d'avoir le point de vue de Martha, elle qui a rencontré et connu le Maître, sur Jenny, la fille du Docteur. A la place c'est Donna qui a la vedette, et tant mieux ! Il s'agit de "sa" saison. Mais cela éclipse totalement Martha. C'est un gros défaut de conception de l'épisode qui lui coûte cher.

Côté "fond", cet épisode délivre beaucoup de messages de paix, d’amour, de non-guerre, par les soldats dans les machines, par la guerre sans fin, par la Source qui est le souffle de la vie, par le geste du Docteur à la fin... et c'est globalement très cucul, mais surtout très cohérent et fort grâce à l'écriture des personnages et aux talents des acteurs. La scène de la mort de Jenny est émouvante et le speech de Ten puissant. Oui, ça en fait vraiment des caisses toute cette affaire. C'est officiel, on joue énormément sur la corde d'un Docteur pacifique, ça n'en finit plus depuis le Docteur de la fin de saison 3. Sa pique de colère à la fin où il prend l'arme n'est pas trop crédible. On sent que le showrunner RTD développe un vrai arc autour de la violence et du Docteur. Et je préfère ça que le Ten de la saison 2 qui n'avait que peu d'occasion de briller avec beaucoup de variations- au moins Tennant montre qu'il sait jouer. Il arrive cependant que son Docteur évolue de façon un peu brusque.

Tout de même, c'est assez cool de voir tous les liens que les épisodes se font entre eux. Cette saison 4 semble vraiment unie par le thème de la violence et de la place du Docteur comme d'un pacificateur, on retrouve ça un peu partout.

Et puis, voir Ten d'abord rejeter Jenny, avant de lui en vouloir, de la faire culpabiliser, pour finalement l'accepter, c'était vraiment très bon. Niveau personnalité le Docteur brille dans cet épisode et David Tennant peut s'amuser. Il est ultra saisissant lorsqu'il évoque son fardeau du Seigneur du Temps et tout l'héritage qu'il doit porter sur ses épaules. Et en quelques minutes Jenny comme le Docteur semblent chacun s'accomoder un peu plus de la situation et se rejoindre au milieu, s'inspirant de l'autre, guidés par une Donna, humble, bienveillante et juste comme toujours. C'est là qu'on se rend compte que Ten incarne tout de même le Docteur sous tous ses aspects : menaçant, injuste parfois, traumatisé, mais bienveillant et merveilleux.

Avec un meilleur budget et une meilleure gestion des intrigues cet épisode aurait pu être très réussi et même excellent, il en ressort un peu sacrifié au milieu de cette saison mais le twist final, Jenny et le traitement des réactions du Docteur face à sa fille et face à la violence de l'histoire rendent cet épisode bien mémorable malgré tout.